Un essai clinique européen impliquant 38 patients atteints de dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) atrophique démontre qu'un implant sous-rétinien, appelé Prima, permet de restaurer partiellement la vision chez plus de 80 % des participants. Ces patients, qui avaient perdu leur vision centrale, peuvent désormais lire des lettres, des chiffres et même des mots grâce à ce système de neurostimulation développé par une équipe internationale incluant l'Institut de la vision (Inserm-CNRS-Sorbonne Université).
Les résultats, publiés dans The New England Journal of Medicine , confirment-ils l'intérêt de cette voie thérapeutique ? Le Point a posé la question à Serge Picaud, directeur de l'Institut de la vision.
Le Point : La DMLA touche des millions de personnes dans le monde. Pourquoi cette maladie représente-t-elle un tel défi pour la médecine ?
Serge Picaud : C'est la principale cause de cécité après 50 ans. Elle détruit progressivement les cellules photoréceptrices de la macula, cette zone centrale de la rétine qui nous permet de lire, de reconnaître un visage. Les malades gardent leur vision périphérique mais perdent l'essentiel : la vision fine, celle du quotidien. L'essai concerne la forme atrophique ou sèche de la maladie, qui représente environ 80 % des cas. Jusqu'à présent, aucun traitement ne
... Source LePoint.fr
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