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Ukraine: Macron entend négocier un allègement du dispositif militaire russe, selon une source à l'Elysée
information fournie par Reuters 04/02/2022 à 18:17

UKRAINE: MACRON ENTEND NÉGOCIER UN ALLÈGEMENT DU DISPOSITIF MILITAIRE RUSSE, SELON UNE SOURCE À L'ELYSÉE

UKRAINE: MACRON ENTEND NÉGOCIER UN ALLÈGEMENT DU DISPOSITIF MILITAIRE RUSSE, SELON UNE SOURCE À L'ELYSÉE

PARIS (Reuters) - Le président français Emmanuel Macron se rendra lundi à Moscou avec l'intention de négocier un allègement du dispositif militaire russe à la frontière ukrainienne et de consolider les avancées obtenues lors des discussions en "format Normandie", a déclaré vendredi une source à l'Elysée.

Le chef de l'Etat, président en exercice de l'Union européenne, s'entretiendra avec le président russe Vladimir Poutine dans le cadre des efforts diplomatiques visant à permettre une désescalade dans la région. Il est attendu mardi à Kiev pour des entretiens avec le président ukrainien Volodimir Zelenski.

La Russie a massé 115.000 soldats près de l'Ukraine, selon le ministère ukrainien de la Défense, mais dément toute intention d'envahir le territoire de sa voisine, dont elle a annexé la péninsule de Crimée en 2014.

Elle réclame de la part des Occidentaux des garanties sur sa sécurité, dont l'arrêt de toute expansion de l'Otan vers l'Est, exigence rejetée par les Etats-Unis et l'Alliance atlantique.

"On veut la démonstration qu'il n'y a pas d'intention militaire", a déclaré vendredi une source à l'Elysée.

Emmanuel Macron compte voir ce qu'il est possible de négocier "pour que le dispositif militaire russe soit allégé et soit un sujet moins menaçant", a-t-on expliqué.

L'idée est également de consolider les avancées enregistrées lors des récentes discussions en "format Normandie" sur le statut des régions séparatistes de l'Est de l'Ukraine.

Emmanuel Macron va se coordonner avant son déplacement avec les partenaires européens et occidentaux de la France, notamment le Premier ministre britannique Boris Johnson et le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg.

Il n'est pas question d'exercer une quelconque pression sur l'Ukraine, c'est à Moscou que se situe le problème, souligne-t-on à Paris.

(Reportage John Irish, version française Sophie Louet, édité par Tangi Salaün)

12 commentaires

  • 05 février 15:09

    jean.coq, toujours la même rengaine absurde: jamais personne en Europe n'a souhaité la présence et surtout l'occupation par les troupes russes contrairement aux troupes US dont la présence est réclamée entre autres par l'Allemagne pour garantir sa sécurité. D. Trump a suffisamment été critiqué en affichant son souhait de retrait accéléré de ses troupes en Allemagne dont les effectifs ont malgré tout été divisés par 6 depuis 1990.


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