Relancés depuis 2020, les trains de nuit connaissent une fréquentation en hausse, malgré une offre limitée. Une étude du Réseau Action Climat, parue mardi, appelle à accélérer les investissements pour faire du train de nuit un véritable levier de mobilité décarbonée.

Un train de nuit Paris-Nice à Lyon Perrache le 20 mai 2021. ( AFP / ANNE-CHRISTINE POUJOULAT )
Longtemps promis à l’abandon, les trains de nuit en France enregistrent un regain d’intérêt. En 2024, plus d’un million de voyageurs ont emprunté ces liaisons nocturnes, selon une étude du Réseau Action Climat (RAC) publiée mardi 27 mai.
Un nombre modeste face aux 130 millions de passagers du TGV, mais qui marque un retour au niveau des années 2014-2015, alors même que le parc roulant a été réduit de deux tiers.
Avec un taux de remplissage moyen de 76 %, et jusqu’à 86 % sur Paris-Toulouse, le RAC estime que la relance est "une réussite incontestable", bien que concentrée autour de quelques lignes.
De nouvelles lignes à venir ?
Le principal frein reste le manque de matériel : entre 2014 et 2020, la majorité des voitures couchettes a été envoyée à la casse. Un appel d’offres lancé en février 2025 prévoit la location par l'Etat de 180 nouvelles voitures et 27 locomotives, avec une option jusqu’à 340 véhicules. De quoi moderniser l’offre et envisager l’ouverture de nouvelles lignes, y compris vers des capitales européennes .
Le RAC plaide pour un développement ambitieux, allant jusqu’à 600 voitures d’ici 2030, afin de coupler liaisons nationales et internationales. Objectif : encourager un basculement de l’avion vers le rail, et faire du train de nuit un pilier d’une mobilité plus durable.
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