Il avait quasiment disparu du paysage ferroviaire français. Jugé peu rentable, ringardisé par le TGV et concurrencé par les compagnies aériennes low cost, le train de nuit avait quasiment tiré sa révérence en 2016. Le gouvernement socialiste avait fermé les dernières lignes existantes, ne gardant que le Paris-Briançon et le Paris-Rodez-Toulouse-Latour-de-Carol, jugés essentiels pour la desserte du territoire. Pour la SNCF comme pour l'État, c'était clair : le train de nuit appartenait au passé.
Mais voilà, la prise de conscience écolo et la disgrâce de l'avion l'ont remis sur le devant de la scène. Le gouvernement ambitionne de remettre sur les rails une dizaine de liaisons nocturnes d'ici à 2030 et investit des dizaines de millions d'euros pour les moderniser. Ce jeudi 20 mai, le train de nuit Paris-Nice est le premier à reprendre du service. Le Premier ministre Jean Castex devrait même faire le voyage inaugural vers la Côte d'Azur, selon Le Parisien . Un retour en grâce éclair du train de nuit, qui parvient à renaître de ses cendres en à peine cinq ans.
« Il ne faut pas les supprimer ! » : à bord des derniers trains de nuit
Déraillement organisé ?
Pour le train de nuit, tout allait bien jusqu'en 1981. Plus de 500 gares étaient desservies par des dizaines de lignes qui sillonnaient la France au clair de lune. Mais l'arrivée du TGV, qui réduit les temps de trajet entre les grandes villes,
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