Top 50 : les plus grandes sélections africaines de l’histoire (30 à 21)
On a conté leurs nuits légendaires au coin du feu. Elles ont porté les espoirs et fait la fierté de leur peuple. Elles ont même stoppé des guerres quand elles ne les ont pas subies. Pas forcément sur les meilleures pelouses, mais toujours dans la plus grande ferveur. Elles, ce sont les générations dorées des sélections africaines, dont voici les 50 plus marquantes.
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30/ Maroc 1970
Quand le Maroc débarque au Mondial 1970, il ne vient pas découvrir le buffet. Le Royaume est déjà en avance. Championnat structuré depuis les années 1950, clubs costauds (FAR, Wydad, Raja), stades pleins et préparation sérieuse quand d’autres bricolent encore. Le FAR de Rabat, semi-militarisé, impose discipline et séances carrées. Sur le banc, le Yougoslave Blagoje Vidinić range le folklore au placard : bloc compact, transitions propres, cigarettes comprises. Au Mexique, le Maroc arrive avec 19 joueurs, quasi tous du bled, et une idée simple : tenir. Contre la Bulgarie, ça paye. Menés, les Lions égalisent par Maouhoub Ghazouani, milieu du FAR, pas une star mais le mec toujours bien placé, surtout quand il s’agit d’offrir le premier point africain de l’histoire en Coupe du monde. Pas un exploit Netflix, mais un message clair : on sait jouer et gérer. La suite est un peu plus « logique ». La RFA est trop forte, le Pérou trop rapide. Mais le Maroc ne se couche pas. Le patron, Ahmed Faras, capitaine tranquille et futur Ballon d’or africain 1975, incarne cette génération propre et sérieuse, déjà tournée vers la durée. Le Maghreb 1970, ce n’est pas une surprise. C’est une marche à suivre : infrastructures, championnat, organisation. Exactement ce qu’on a applaudi en 2022. Le plan était là. Il a juste mis du temps à porter ses fruits. MH
29/ Comores 2021
La légende de la génération comorienne de 2021 tiendra sans doute en un seul match, dans une situation qu’aucun scénario sérieux n’aurait osé écrire. Une première participation à la CAN déjà historique pour le pays, bientôt transformée en cauchemar par le fléau mondial de l’époque : le Covid. Après une qualification inattendue en huitièmes, le virus décime l’effectif, le sélectionneur Amir Abdou est positif et absent et, au bout de l’absurde, il n’y a plus aucun gardien valide avant d’affronter le Cameroun, pays hôte. Chaker Alhadhur, défenseur de métier, enfile alors des gants trop grands et joue hau
Par la rédaction de So Foot pour SOFOOT.com
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