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Supprimer le poste de Premier ministre? Emmanuel Macron n'est "pas favorable" à la proposition de François Hollande
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/04/2023 à 12:06

Dans un long entretien au Parisien/Aujourd'hui en France , le chef de l'Etat a évoqué le grand chantier institutionnel mis en pause pendant les mois de débat sur la réforme des retraites.

Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, en mars 2022, à l'Elysée ( POOL / GONZALO FUENTES )

Emmanuel Macron et Elisabeth Borne, en mars 2022, à l'Elysée ( POOL / GONZALO FUENTES )

Interrogé sur la réforme des institutions, Emmanuel Macron a affirmé qu'il n'était "pas favorable à la suppression du poste de Premier ministre", à l'inverse de son prédecesseur, dans le cadre d'une réforme pour laquelle il soumet "plusieurs questions à réflexion".

Confirmant sa volonté d'avancer sur le sujet des institutions, quand bien même les présidents des assemblées estiment que le chantier n'est pour l'heure pas prioritaire, Emmanuel Macron a affirmé qu'il allait leur "transmettre une proposition", "pour voir ce sur quoi il y aurait un chemin".

Parmi ces mesures, "je ne suis pas favorable à la suppression du poste de Premier ministre", a indiqué le chef de l'Etat aux lecteurs du Parisien , alors que François Hollande avait prôné la disparition de la fonction .

Réserves de Larcher sur la réforme

Le président de la République a aussi mis en avant "la question de la souveraineté populaire". "Faut-il ouvrir ou pas le champ du référendum, du référendum d’initiative partagée (RIP), faut-il plus de proportionnelle à l’Assemblée, faut-il aller vers un règlement des assemblées qui évite le blocage sans aller à la situation qu’on a connue ?", s'interroge-t-il. Il évoque aussi la "réforme de notre autorité judiciaire" et "celle d’une vraie décentralisation".

Le président (LR) du Sénat Gérard Larcher (LR) a exprimé samedi sa réticence à engager une réforme des institutions, s'interrogeant sur l'opportunité du "moment", tandis que la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet (Renaissance) s'est dite à la mi-avril favorable à une telle réforme, avec un "renforcement des pouvoirs du Parlement" et "plus de participation citoyenne" mais pas tout de suite.

Début février, Emmanuel Macron avait rouvert discrètement le dossier de la réforme des institutions, présenté par son camp comme l'un des grands chantiers de l'après-réforme des retraites, en recevant successivement à l'Elysée François Hollande et Nicolas Sarkozy, en prélude, disait-on alors, à la création d'une "commission transpartisane" pour rénover les institutions, promise avant sa réélection l'an dernier.

Toute révision de la Constitution présentée par l'exécutif doit être adoptée dans les mêmes termes par les deux chambres du Parlement, et obtenir in fine une majorité des trois cinquièmes des parlementaires, ce qui nécessite de larges compromis transpartisans.

Durant son premier quinquennat, le président avait buté sur le Sénat majoritairement à droite, et échoué à faire aboutir une réforme qui prévoyait une dose de proportionnelle dans le mode d'élection des députés, la réduction du nombre de parlementaires, mais aussi la limitation de leur mandat à trois consécutifs.

14 commentaires

  • 24 avril 13:57

    Rassembler tous les pouvoirs entre les mains du président puis nommer un président à vie.....


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