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Superprofits : "Notre priorité est que les entreprises permettent de faire profiter les Français", affirme Gabriel Attal
information fournie par Boursorama avec Media Services 02/09/2022 à 11:58

Le ministre chargé des Comptes publics assure que les recettes fiscales supplémentaires, enregistrées depuis l'inflation, sont destinées à protéger les Français. Concernant les entreprises, il n'a pas exclu de taxation sur les profits, si celles-ci ne faisaient pas "assez d'efforts".

Gabriel Attal à Paris le 7 juillet 2022. ( AFP / Ludovic MARIN )

Gabriel Attal à Paris le 7 juillet 2022. ( AFP / Ludovic MARIN )

Invité sur BFMTV , vendredi 2 septembre, Gabriel Attal a jugé que le gouvernement a "toujours dit la même chose", concernant une taxe sur les superprofits. " Notre priorité est que les entreprises permettent de faire profiter les Français , soit en augmentant la rémunération des salariés, soit en baissant le montant des factures", a déclaré le ministre chargé des Comptes publics. "Si on constate à la fin de l'année que les efforts ne sont pas suffisants, on ferme pas la porte (à une taxte sur les superprofits)", a-t-il également ajouté.

Le débat sur la taxation des "superprofits" a pris une tournure inattendue ces derniers jours, l'exécutif se retrouvant accusé d'être lui-même un "superprofiteur" par le biais de rentrées fiscales supérieures à ses attentes . Gabriel Attal a une nouvelle fois dû démentir l'existence d'une "cagnotte" au sein de l'Etat, alors que les accusations d'enrichissement excessif pesaient jusqu'ici plutôt sur de grandes entreprises comme TotalEnergies ou CMA-CGM.

"On dépense beaucoup plus pour protéger les Français"

"Il y a des recettes (fiscales) supplémentaires mais on dépense beaucoup plus pour protéger, accompagner les Français", a-t-il ainsi martelé. Avec la forte inflation ces derniers mois - accélérée par le conflit entre la Russie et l'Ukraine - et la bonne résistance de l'emploi et de la croissance en France, les rentrées fiscales sont de fait très dynamiques .

Indice des prix à la consommation (glissement annuel en %) de janvier 2017 à août 2022 ( AFP /  )

Indice des prix à la consommation (glissement annuel en %) de janvier 2017 à août 2022 ( AFP / )

Dans un communiqué sur la situation budgétaire de l'Etat, le ministère des Finances a d'ailleurs indiqué vendredi qu'à fin juillet 2022, "les recettes fiscales nettes s'(établissaient) à 172,5 milliards d'euros contre 144,1 milliards à fin juillet 2021".

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5 commentaires

  • 02 septembre 14:22

    Et les superfpofits de McKinsey... ah, non, c'est vrai qu'ils ne paient déjà pas d'impots


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