SocGen cède deux filiales à UBP pour €900 mlns

information fournie par Reuters •05/08/2024 à 09:14

Logo de la Société Générale à l'extérieur d'un bâtiment bancaire à Paris

par Leo Marchandon et Augustin Turpin

(Reuters) -Société Générale a annoncé lundi la signature d'accords de vente avec Union Bancaire Privée (UBP) en vue de la cession de deux filiales pour un prix total d'environ 900 millions d'euros, signe d'une accélération de la stratégie de vente d'actifs exécutée par le groupe bancaire.

Les filiales concernées sont SG Kleinwort Hambros et Société Générale Private Banking Suisse, respectivement basées en Grande-Bretagne et en Suisse, indique SocGen dans un communiqué.

Les accords prévoient une reprise de la totalité des activités, portefeuilles et collaborateurs de ces entités par UBP, une banque privée Suisse spécialisée dans la gestion d'actifs, précise le communiqué.

La troisième banque française par capitalisation boursière déclare prévoir que l'impact positif du produit de ces cessions s'élèvera à environ 10 points de base sur son ratio de CET1.

Les finalisations des transactions sont attendues d'ici la fin du premier trimestre 2025, ajoute SocGen.

Ces deux transactions permettront à UBP de renforcer ses activités à l'étranger, le groupe suisse indiquant que ses avoirs sous gestion augmenteront de 25 milliards de francs suisses (26,99 milliards d'euros).

Les actifs sous gestion d'UBP, une des principales banques privées du pays, s'élevaient à 150,8 milliards de francs suisses au 30 juin 2024.

Société Générale a par ailleurs annoncé lundi dans un communiqué distinct avoir signé un accord avec la BRED Banque Populaire en vue de la cession de sa filiale à Madagascar.

Slawomir Krupa, le directeur général du groupe, s'est engagé à augmenter les bénéfices et le capital en réduisant les coûts et en se débarrassant de certains actifs.

SocGen a accusé un net recul en Bourse la semaine dernière après la publication de ses résultats du deuxième trimestre marqués par la mauvaise performance de la banque de détail en France et l'abaissement de l'objectif annuel de marge nette d'intérêt de cette division.

(Rédigé par Leo Marchandon, avec Mathieu Rosemain, édité par Augustin Turpin)