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Si la Brigade Loire dérange, il faut le dire
information fournie par So Foot 27/11/2024 à 11:50

Si la Brigade Loire dérange, il faut le dire

Si la Brigade Loire dérange, il faut le dire

En proposant à chaud de dissoudre le groupe ultra du FC Nantes à la suite des incidents survenus face au Havre, le ministère de l’Intérieur a ressorti une solution totalement inadaptée et qui fait fi de la colère légitime de certains supporters.

« Du bruit et de la fureur. » Voilà comment on aurait pu, en deux mots, résumer la rencontre entre Nantes et Le Havre, disputée dimanche dernier dans le cadre de la 12 e journée de Ligue 1. Au-delà de la défaite des Canaris, leur 9 e match d’affilée sans victoire, ce qui a surtout marqué les esprits, c’est la tentative d’envahissement de terrain de « 70 à 80 supporters » issus de la Tribune Loire , selon les informations du quotidien Ouest France . De quoi provoquer une demi-heure d’interruption alors qu’on était déjà dans le temps additionnel. En première période, l’arbitre avait déjà dû faire cesser les hostilités plusieurs minutes à la suite de jets de balles de tennis et de rouleaux de papier toilette, là encore en provenance de la Tribune Loire. De quoi faire se fâcher tout rouge les locataires de la place Beauveau qui, toujours selon OF , auraient « très sérieusement » étudié « le lancement d’une procédure de dissolution de la Brigade Loire » , principal groupe ultra de la tribune du même nom et qui compterait, d’après L’Équipe , environ 3000 encartés, soit la moitié des spectateurs présents dans le virage de la Beaujoire.

Deux jours plus tard, ce mardi donc, coup de théâtre : dans un communiqué, le ministère des Sports fait savoir que « les sanctions individuelles fermes plutôt que des sanctions collectives sont à privilégier : il faut davantage se concentrer à court terme sur les 70 à 80 individus qui ont tenté d’envahir le terrain et prononcer des interdictions exemplaires le plus rapidement possible afin d’éviter de nouveaux débordements pour les prochains matchs. » Par ces mots, l’ancien maire de Châteauroux Gil Avérous désavoue publiquement son premier flic de France de collègue Bruno Retailleau et tente vaille que vaille d’éteindre un incendie qui s’est grandement propagé contre son auteur : peu après les révélations d’ Ouest France , les messages de soutien envers la Brigade Loire se sont multipliés sur la toile et – ô surprise – ceux-ci ne venaient pas que de supporters des Canaris, mais bien de groupes de tout l’Hexagone.…

Par Julien Duez pour SOFOOT.com

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