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Retraites: la réforme n'est "ni juste, ni urgente" lancent les groupes PS à Elisabeth Borne
information fournie par Boursorama avec Media Services 18/10/2022 à 09:58

Le gouvernement prévoit de reporter progressivement l'âge de départ à 65 ans.

Patrick Kanner et Boris Vallaud à Matignon le 21 septembre 2022. ( AFP / Emmanuel DUNAND )

Patrick Kanner et Boris Vallaud à Matignon le 21 septembre 2022. ( AFP / Emmanuel DUNAND )

La réforme des retraites du gouvernement n'est "ni juste, ni urgente, ni nécessaire", a estimé le chef de file des députés PS Boris Vallaud, à l'issue d'une rencontre lundi 18 octobre avec Elisabeth Borne sur ce sujet.

M. Vallaud et son homologue au Sénat Patrick Kanner étaient les derniers parlementaires à échanger à Matignon avec la Première ministre, qui a reçu chacun des groupes politiques depuis jeudi.

"Aucun effort demandé aux plus aisés"

Le ministre du Travail Olivier Dussopt, qui participait aux rencontres, "a évoqué 12 à 15 millions d’euros de déficit supplémentaires pour 2027. Par rapport aux 345 milliards d’euros déjà dépensés pour les retraites, c’est tout à fait surmontable si on joue sur une plus grande solidarité nationale", a estimé M. Kanner.

"Et là il n’y a aucun effort demandé aux plus aisés de nos concitoyens qui ont été les plus grands bénéficiaires du quinquennat précédent", a-t-il regretté.

Le gouvernement, qui prévoit de reporter progressivement l'âge de départ à 65 ans, "propose de réduire la taille du gâteau et de le partager entre un plus grand nombre" et c'est "aux plus modestes qu'on demande des efforts avec moins de droits", a ajouté M. Vallaud, en dénonçant le "fétichisme" du gouvernement en matière de "baisse des impôts pour les plus riches".

"L’impôt, ce n’est pas un gros mot", a abondé M. Kanner, en jugeant par ce biais "possible" de garder la retraite à 62 ans.

Droite et majorité d'un côté, gauche de l'autre: l es chefs de groupes ont campé sur leurs positions au sujet de cette réforme lors de ces discussions, sur fond de tensions sociales grandissantes.

L'exécutif vise l'adoption d'un projet de loi "avant la fin de l'hiver", qui sera "vraisemblablement le premier texte présenté en Conseil des ministres" début 2023, a annoncé lundi le ministre des Relations avec le Parlement Franck Riester, également présent aux rencontres.

7 commentaires

  • 18 octobre 16:50

    de toute facon il ne restera bientot que des francais au SMIC avec des mini boulot pour payer les retraites ... l essentiel c est que le privé qui gere bien cree de l emploi hors de France ... et industrialise l est de l Europe ou les salaires sont qd meme plus interessants ...


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