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Réforme des retraites : "Un accord est toujours possible", croit la patronne de la CFDT
information fournie par Boursorama avec Media Services 03/06/2025 à 09:59

"C'est la dernière ligne droite, on se dit qu'on a on a quinze jours pour aboutir", a rappelé Marylise Léon, qui a renvoyé la balle dans le camp du patronat.

Marylise Léon à Paris, le 24 septembre 2024. ( AFP / THOMAS SAMSON )

Marylise Léon à Paris, le 24 septembre 2024. ( AFP / THOMAS SAMSON )

"Il faut que le patronat fasse un pas". La secrétaire générale de la CFDT, Marylise Léon, a expliqué mardi 3 juin qu'un accord était "toujours possible" sur les retraites dans le cadre des discussions de l'ex-conclave entre partenaires sociaux qui entament leur dernière ligne droite.

"Je pense qu'un accord est toujours possible parce qu'il y a des vraies attentes sociales et que, aujourd'hui, nous, on reste sur nos trois priorités, notamment la question de la pénibilité", a déclaré Maylise Léon sur France 2 .

"On a posé les sujets sur la table, on a ouvert un certain nombre de portes (...). On a pu discuter d'un certain nombre de choses, y compris sur la question de l'équilibre financier. Aujourd'hui, il faut que le patronat fasse un pas et donc on va démarrer vraiment la discussion (...) c'est la dernière ligne droite, on se dit qu'on a on a quinze jours pour aboutir à une concrétisation de ces évolutions", a poursuivi la secrétaire générale du premier syndicat français.

Celle-ci a donc renvoyé la balle dans le camp du patronat. "La CFDT, elle a fait des propositions. (...) De l'intérieur (des discussions), ils nous disent qu'ils veulent aboutir (...), donc on a quinze jours pour y arriver et c'est une très, très forte attente sociale ", a-t-elle encore détaillé.

Ouverte à discuter de la capitalisation

Marylise Léon a redit être prête à discuter de la capitalisation avec les organisations patronales à condition qu'elles expliquent "en quoi elles sont prêtes à mettre en place de la capitalisation, mais pas de hausse de cotisations ".

La secrétaire générale de la CFDT a par ailleurs précisé ne pas avoir de nouvelles de la conférence sociale sur le financement de la protection sociale évoquée par le chef de l'Etat. "On ne parlera du financement de la protection sociale que si on est capable de se mettre d'accord sur les retraites" , a-t-elle averti.

Les cinq organisations restant en discussions sur les retraites sont le Medef et la CPME pour le patronat, la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC pour les syndicats. L'U2P (artisans), FO et la CGT ont claqué la porte. Ils se donnent désormais jusqu'au 17 juin pour parvenir à un accord alors que le programme initial de cet "conclave" prévoyait la fin de l'exercice au 28 mai.

2 commentaires

  • 03 juin 11:46

    ben oui il suffit d'écouter le boss du gvt qui est aussi le boss de ceux qui travaillent le moins et le moins longtemps et comme F. Bayrou le dit "le français ne travaille pas assez et pas assez longtemps", il suffit donc avec le soutien des syndicats de les faire travailler plus et plus longtemps. hormis cette méthode, pas de salut car bien sur il est hors de question de rajouter encore de la TVA sociale. Agirc et Arrco ne sont pas déficitaires


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