
Procès Pogba : comment dire adieu aux « parasites » ?
Alors que le procès de la séquestration et de l’extorsion de Paul Pogba s’est achevé ce jeudi, en attendant le délibéré attendu le 19 décembre, une question se pose : comment dire adieu à des amitiés révolues qui nous vampirisent ?
D’après ses amis d’enfance, cette soirée ne devait être qu’une simple réunion entre « frérots » . Un moment de convivialité, pour se remémorer « le bon vieux temps » . Aussi, il est vrai, une occasion soigneusement préparée par la bande pour que chacun crache son venin — « remettre les choses à plat » , comme ils diront à la barre — contre le plus illustre membre de la troupe. Au moment de sa séquestration, le 19 mars 2022, Paul, de son prénom, s’est aux yeux de tous rendu coupable depuis quelques mois de les avoir ghostés . L’international tricolore souhaite couper les ponts, à leur grand dam. Il ne répond plus beaucoup au téléphone, s’excuse parfois auprès de certains, se justifiant par des problèmes familiaux qui l’accaparent. En vérité, Paul prend sciemment ses distances. Parfois encore plus que dans une relation amoureuse, les ruptures amicales sont délicates. Depuis quelques temps, Paul cherche ses mots pour leur dire adieu. Sous aucun prétexte, ses potes ne sauraient s’y résoudre.
Mettre la daronne à l’abri
Quelques mois plus tôt, pourtant, le destin de la bande de potes pouvait encore ressembler à une success story digne d’une production américaine clichée à souhait. La trop belle histoire d’un gamin, dont la famille issue de l’immigration vit entassée dans un logement de banlieue et remplit le frigo grâce aux aides alimentaires, le tout après le décès tragique du patriarche. Jusqu’au jour où le talent du gosse leur assure fortune et bonheur, sans qu’il n’oublie de faire croquer ses gavas . Avec en point d’orgue, la consécration de l’ascension sociale familiale et cette scène réalisée sans trucages ni caméras, quand Yeo Moriba, la mère de Paul Pogba, atterrit à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle, début 2022. Le gars sûr du gamin de la Renardière, Boubacar, dit Boub’s, attend la madre la clé sur le contact. Il l’emmène en voiture, mais ne prend pas la direction de la baraque familiale. Il dépose Madame Moriba devant une belle demeure, à quelques heures de Paris, et lui en remet les clefs. Paulo « La Pioche » vient d’accomplir le rêve de tout footeux qui se respecte : la daronne est officiellement à l’abri.…
Par Baptiste Brenot, à Paris pour SOFOOT.com
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