Prévoir la prématurité d'un enfant, et mieux l'anticiper ? Dans quelques années, cela pourrait bien devenir réalité. Le congrès de la société européenne de génétique humaine, qui a eu lieu à Milan la semaine dernière, est en tout cas source de nombre d'espoirs, après la présentation d'un test sanguin par une équipe de chercheurs chinois, rapporte Le Figaro .
Ce test se concentre sur la recherche d'ARN circulant. Il s'agit de molécules d'acide ribonucléique (le nom complet de l'ARN) qui sont présentes dans les fluides corporels pour ensuite être libérées dans les cellules. L'équipe de chercheurs chinois a ainsi analysé le sang de 851 futures mères, dont 299 ont ensuite accouché prématurément, à seize mois de gestation, pour chercher des marqueurs de prématurité. Le placenta et le bébé ont également été sporadiquement mis à contribution.
Devenir parents avant 30 ans : portrait d'une jeunesse à contre-courantLes chercheurs auraient ainsi découvert que l'ARN circulant n'est pas exactement le même lorsque l'enfant naît prématurément. Ils trouvent des marqueurs d'inflammation ou d'infection lors de la perte des eaux, mais aussi une dérégulation du métabolisme et des trophoblastes (tissu qui se forme à partir de l'œuf fécondé et qui joue un rôle clé dans l'implantation de l'embryon dans l'utérus et dans la formation du placenta) en son absence.
Un essai aux limites... Source LePoint.fr
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