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Pour Macron, Poutine est un "ogre" qui "a besoin de continuer à manger" pour survivre
information fournie par AFP 19/08/2025 à 10:34

Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux médias à l'ambassade de France à Washington, le 18 août 2025, après une réunion avec le président américain Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens  ( POOL / Yves Herman )

Le président français Emmanuel Macron s'adresse aux médias à l'ambassade de France à Washington, le 18 août 2025, après une réunion avec le président américain Donald Trump, le président ukrainien Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens ( POOL / Yves Herman )

Vladimir Poutine est "un prédateur, un ogre à nos portes" qui "a besoin de continuer de manger" pour "sa propre survie", a averti mardi Emmanuel Macron, appelant les Européens à "ne pas être naïfs" face à la Russie qui sera "durablement une puissance de déstabilisation".

"Depuis 2007-2008 (l'intervention russe en Géorgie, ndlr), le président Poutine a rarement tenu ses engagements. Il a constamment été une puissance de déstabilisation. Et il a cherché à revoir les frontières pour étendre son pouvoir", a souligné le président français dans un entretien sur LCI.

Le président français pense que "la Russie est devenue durablement une puissance de déstabilisation et une menace potentielle pour beaucoup d'entre nous".

"Un pays qui investit 40% de son budget dans de tels équipements, qui a mobilisé une armée de plus d'1,3 million d'hommes, ne reviendra pas à un état de paix et un système démocratique ouvert du jour au lendemain", a-t-il prévenu.

"Donc, y compris pour sa propre survie, il (Poutine) a besoin de continuer de manger. Voilà. Et donc c'est un prédateur, c'est un ogre à nos portes. Je ne dis pas que dès demain, c'est la France qui sera attaquée, mais enfin c'est une menace pour les Européens (...) Il ne faut pas être naïfs", a insisté le chef de l'État.

(g-d) La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président américain Donald Trump, le président français Emmanuel Macron, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le chancellier Friedrich Merz et le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, le 18 août 2025 à la Maison Blanche, à Washington ( AFP / ANDREW CABALLERO-REYNOLDS )

(g-d) La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier ministre britannique Keir Starmer, le président finlandais Alexander Stubb, le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le président américain Donald Trump, le président français Emmanuel Macron, la Première ministre italienne Giorgia Meloni, le chancellier Friedrich Merz et le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte, le 18 août 2025 à la Maison Blanche, à Washington ( AFP / ANDREW CABALLERO-REYNOLDS )

Cet entretien a été réalisé à l'issue de la réunion à Washington entre Donald Trump et plusieurs dirigeants européens où a été annoncée la tenue d'une rencontre entre Volodymyr Zelensky et Vladimir Poutine.

Mais, dans un autre entretien à la chaîne américaine NBC News, Emmanuel Macron n'a pas caché qu'il ne partageait pas l'optimisme de Donald Trump sur la possibilité d'arriver à un accord de paix.

"Quand je regarde la situation et les faits, je ne vois pas le président Poutine vouloir la paix maintenant mais peut-être je suis trop pessimiste", a-t-il déclaré.

29 commentaires

  • 13:13

    Je pense que la Georgie n a rien à craindre des russes ... meme si on peut comprendre que les européens attachés au souvenir de Staline veuille preserver sa patrie ... .N oublions pas que la Georgie a aussi donné à l URSS ... Béria .... Beria, le Himmler russe selon Le Point LOL ... c est amusant vu qu il etait georgien comme Staline ... une chose est claire on sait réécrire l histoire ...


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