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Pauvreté, climat : Emmanuel Macron fait la promotion du "nouveau pacte financier" mondial au G7
information fournie par Boursorama avec Media Services 22/05/2023 à 11:56

Emmanuel Macron à Hiroshima le 21 mai 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Emmanuel Macron à Hiroshima le 21 mai 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

L'objectif de ce "nouveau pacte financier" est ambitieux : réformer l'architecture de la finance mondiale pour mieux répondre aux défis du réchauffement climatique.

Eviter de "choisir entre la lutte contre la pauvreté et la lutte pour le climat". Dimanche 21 mai, le président de la République Emmanuel Macron a profité du sommet du G7 pour faire la promotion du "nouveau pacte financier" mondial qu'il appelle de ses vœux. "J'ai pu présenter ce que sera le sommet pour un nouveau pacte financier de Paris les 22 et 23 juin", a-t-il dit devant la presse à Hiroshima, au Japon, au dernier jour de cette réunion des sept principales démocraties industrialisées à laquelle étaient aussi invités des pays émergents comme le Brésil, l'Inde ou l'Indonésie.

Paris avait lancé l'idée de ce sommet à l'automne dernier lors de la COP27 en Egypte avec la Première ministre de la Barbade Mia Mottley, dont la petite île caribéenne est en première ligne face aux menaces du changement climatique. L'objectif est ambitieux : réformer l'architecture de la finance mondiale pour mieux répondre aux défis du réchauffement climatique. "Nous allons porter un agenda de réforme du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale pour davantage offrir de financements aux pays qui en ont le plus besoin", a expliqué Emmanuel Macron. Il entend aussi "développer plus de financements privés par des mécanismes de garantie".

"Le seul moyen d'éviter une division du monde"

Le chef de l'Etat français a exposé ce projet de "choc de financement" à tous ses interlocuteurs à Hiroshima, qu'il s'agisse des grands pays bailleurs de fonds comme du président brésilien Lula ou du Premier ministre indien Narendra Modi. "Nous n'avons pas à choisir entre la lutte contre la pauvreté et la lutte pour le climat et la biodiversité", a-t-il plaidé. "La transition juste est la seule réponse" et "elle suppose donc un choc concessionnel et une mobilisation plus forte de nos instruments".

"C'est le seul moyen d'éviter une division du monde", a-t-il encore insisté, relevant que "de plus en plus de pays du Sud ont le sentiment" qu'on "leur demande de faire des efforts climatiques alors qu'on ne les a pas suffisamment aidés pour lutter contre la pauvreté".

13 commentaires

  • 22 mai 14:27

    Bientôt la France fera partie des pays pauvres et aidés.


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