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Passoires thermiques : gel des loyers des logements classés F et G dès ce mercredi
information fournie par Boursorama avec Media Services 24/08/2022 à 12:43

Le ministre délégué au Logement, Olivier Klein ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le ministre délégué au Logement, Olivier Klein ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Les loyers des "passoires thermiques", les logements classés F et G en performance énergétique, ne pourront désormais plus augmenter.

Dès ce mercredi 24 août, la mesure sur les passoires thermiques de loi climat et résilience s'applique : les loyers des logements classés F et G en performance énergétique ne pourront plus augmenter. Il s'agit de la première d'une série de restrictions à venir dans les prochaines années.

"Aujourd'hui, on ne peut pas laisser vivre des gens dans des passoires thermiques et ne pas agir en leur faveur", déclare le ministre délégué au Logement, Olivier Klein, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. "Et agir en leur faveur, c'est bloquer, à partir du 24 août les loyers, pour que les locataires soient protégés et que les propriétaires soient encore plus invités à mener les travaux nécessaires", poursuit le ministre.

Les étiquettes F et G du diagnostic de performance énergétique (DPE) correspondent à des logements consommant plus de 330 kilowattheures au mètre carré par an ou émettant plus de 70 kg d'équivalent CO2 au mètre carré par an. Soit 17% du parc de résidences principales en France.

Plus globalement, selon l'ex-ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, "c'est un logement sur six qu'on peut qualifier de passoire thermique", soit "4,8 millions de logements dans lesquels des ménages ont trop chaud l'été et trop froid l'hiver".

La rénovation énergétique de ces logements est décisive

Dans les prochaines années, de nouvelles restrictions entreront en vigueur pour les propriétaires de logements dont le DPE est mauvais, afin de les inciter à l'améliorer.

A partir de janvier 2023, les pires passoires thermiques, qui consomment plus de 450 kilowattheures par an au mètre carré (soit environ 90.000 logements), seront purement et simplement interdites à la location. Suivront, en 2025, l'ensemble des logements classés G (soit 7% du parc actuellement) puis les F en 2028 (10%) et les E en 2034 (22%).

Pour atteindre les objectifs climatiques que s'est fixés la France, la totalité du parc immobilier français doit être transformée en "bâtiments basse consommation" d'ici à 2050, à peu près équivalent aux catégories A et B, lesquelles représentent aujourd'hui 2 et 3% du parc respectivement. L'usage des bâtiments représente un cinquième des émissions de gaz à effet de serre de la France.

De l'aveu de tous, la rénovation énergétique de logements est décisive dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le bâtiment (logement et bureaux) représente un quart des émissions de gaz à effet de serre en France.

16 commentaires

  • 24 août 16:39

    Les frais de succession notariés vont-ils baisser ? Les taxes foncières aussi ?En effet un appartement qui ne peux plus se louer ne vaut rien.Là serait l'honnêteté étatique !Mais passons... Comment faire, dans ce cas, pour régler les salaires afférents aux trop nombreux emplois fictifs qui engorgent le moindre service administratif ?


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