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"Pas d'augmentation de la facture d'électricité de plus de 10%" en 2024, assure Bruno Le Maire
information fournie par Boursorama avec Media Services 15/11/2023 à 11:03

L'État "paie encore 34% de la facture d'électricité des gens", a souligné le ministre, qui veut sortir des boucliers énergétiques coûteux pour la France.

Bruno Le Maire à Paris, le 8 novembre 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Bruno Le Maire à Paris, le 8 novembre 2023. ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Après plusieurs mois de négociations "parfois difficiles", l'État et EDF ont finalement signé mardi un accord garantissant le prix de l'électricité nucléaire moyen "autour de 70 euros" le mégawattheure. En attendant l'entrée en vigueur de cet accord, il n'y aura "pas d'augmentation de la facture d'électricité de plus de 10%", a expliqué mercredi 15 novembre Bruno Le Maire.

Le ministre a cependant souligné sur sur Europe 1 et CNews que l'État "paie encore 34% de la facture d'électricité des gens" . On est "bien obligé de sortir de ces boucliers énergétiques qui coûtent 40 milliards d'euros par an à la nation française", a-t-il dit.

"Nous allons en sortir progressivement d'ici 2025, ensuite on basculera dans le nouveau modèle présenté mardi, avec l'objectif qu'il n'y ait pas de 'marche' entre l'ancien et le nouveau modèle , mais de la stabilité des prix pour le consommateur", a assuré Bruno Le Maire.

Toutefois, l'accord conclu mardi inquiète entreprises et industriels français qui craignent pour leur propre compétitivité, certains estimant qu'il représente "un grand pas en arrière", tandis que d'autres attendent des clarifications rapides.

Les industriels s'inquiètent

Pour le Comité de liaison des entreprises consommatrices d'électricité (Cleee), qui représente de grands consommateurs d'énergie dans divers secteurs de l'économie, le mécanisme annoncé mardi par Bercy, le ministère de la Transition énergétique et EDF, est un "mécanisme d'une redoutable complexité" et un dispositif "qui ne protègera en réalité le consommateur qu'à partir d'un prix de 110 euros par MWh et de manière très partielle". La Cleee fait référence au système de seuils de prix prévu par l'accord, au-delà desquels les revenus supplémentaires engrangés par EDF iront aux consommateurs.

Après des mois de négociations, l'État et EDF ont annoncé mardi un accord garantissant un prix moyen de l'électricité nucléaire "autour de 70 euros" le mégawattheure.

Cet accord pose les bases de la future régulation du prix de l'électricité alors que le mécanisme actuel, dit de l'Arenh, qui profite aux consommateurs particuliers et industriels, s'arrête fin 2025. Pour les industriels qui achètent leur électricité avec deux ans d'avance, il y avait urgence à trouver un nouveau cadre.

EDF avantagé ?

Jusqu'à présent, ceux-ci bénéficiaient d'un tarif Arenh de 42 euros le mégawattheure pour une partie de leur consommation.

"Le nouveau dispositif garantira à EDF une espérance de revenu très supérieure au coût complet de production , avec un seuil de rétrocession aux consommateurs égal à près du double du coût de production", estime la Cleee, qui pointe du doigt "un arbitrage fait pour des raisons budgétaires au détriment de la stabilité des prix et de la protection de l'industrie française".

Elle appelle à "corriger le tir dans le cadre du débat parlementaire", alors qu'un projet de loi doit être présenté par le gouvernement d'ici la fin de l'année.

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23 commentaires

  • 15 novembre 23:56

    Mr Lemaire est trop bon, l'etat et edf vont pouvoir se gaver avec notre pognon en degageant des benef enormes.


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