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Nouvelle-Calédonie : Macron promet de ne pas passer "en force" sur la loi électorale
information fournie par Boursorama avec Media Services 23/05/2024 à 17:18

Le chef de l'Etat s'est engagé à faire un point d'étape "d'ici un mois", semblant ainsi temporiser sur un vote définitif de la réforme électorale, à condition toutefois que l'ordre soit rétabli.

( POOL / LUDOVIC MARIN )

( POOL / LUDOVIC MARIN )

A l'issue de sa visite-éclair en Nouvelle-Calédonie, Emmanuel Macton a promis jeudi 23 mai de ne pas passer "en force" sur la réforme du corps électoral à l'origine de violentes émeutes, et souhaité un vote des Calédoniens en cas d'accord politique global sur le statut institutionnel de l'île. "Après avoir écouté tout le monde (..) je me suis engagé à ce que cette réforme ne passe pas en force aujourd'hui (..) et que nous nous donnions quelques semaines afin de permettre l'apaisement, la reprise du dialogue en vue d'un accord global", plus large que la réforme constitutionnelle du corps électoral qui a déclenché les violences, a-t-il dit lors d'un point presse à l'issue d'une visite expresse en Nouvelle-Calédonie.

Quelles perspectives pour un "accord global"?

Emmanuel Macron avait initialement averti que le Congrès serait convoqué "d'ici la fin juin" pour adopter définitivement cette réforme si un accord global sur le statut institutionnel de l'archipel n'était pas trouvé. La majorité de la classe politique réclame désormais le report de ce Congrès pour apaiser les esprits.

"Mon souhait est de pouvoir obtenir l'arrêt des hostilités et donc la levée des barrages et des points fixes, le retour au calme, la fin de l'état d'urgence, la reprise du dialogue. Et sur cette base, à ce moment-là, je serai le premier à proposer qu'on prenne plus de temps pour avoir un accord global qui rentre dans la Constitution", a souligné Emmanuel Macron. "Mon souhait est aussi que cet accord puisse être soumis au vote des Calédoniens", a-t-il ajouté.

Il a par ailleurs promis une "aide d’urgence" après les dommages "colossaux" provoqués par les émeutiers qui ont touché les citoyens comme les entreprises et demandé une levée des barrages "dans les heures qui viennent" pour lever l'état d'urgence en vigueur depuis le 15 mai.

1 commentaire

  • 23 mai 18:33

    Alors, on baisse son sarouel...


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