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Netanyahu dit son opposition au déploiement de forces turques à Gaza
information fournie par Reuters 22/10/2025 à 15:47

par Alexander Cornwell

Benjamin Netanyahu a laissé entendre mercredi qu'il s'opposait à ce que les forces de sécurité turques jouent un rôle dans la bande de Gaza dans le cadre d'une mission visant à surveiller l'application du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas.

Le Premier ministre israélien a dit avoir discuté de l'après-guerre à Gaza avec le vice-président américain JD Vance mercredi à Jérusalem, notamment de la question de savoir qui pourrait assurer la sécurité dans le territoire palestinien ravagé par deux années de guerre.

JD Vance s'est une nouvelle fois dit optimiste sur le fait que le "plan Trump" permettrait de parvenir à une paix durable. "Je n'ai jamais dit que c'était facile. Mais je suis optimiste sur le fait que le cessez-le-feu va tenir et que nous pourrons construire un avenir meilleur dans l'ensemble du Moyen-Orient", a-t-il dit au côté de son hôte.

Douze jours après l'arrêt des hostilités, l'attention se porte sur la deuxième phase du plan de paix de Donald Trump, qui prévoit notamment le désarmement du Hamas, la mise en place d'une gouvernance de technocrates palestiniens chargés de gérer l'enclave sous la supervision de la communauté internationale ainsi que le déploiement d'une force internationale de stabilisation.

Interrogé sur l'hypothèse que la Turquie, proche du Hamas, envoie de forces de sécurité à Gaza, Benjamin Netanyahu a dit avoir "des opinions très arrêtées à ce sujet". "Vous voulez deviner ce que j'en pense ?", a-t-il lancé.

JD Vance avait estimé mardi qu'Ankara pourrait jouer un "rôle constructif" à Gaza, tout en assurant que Washington n'imposerait rien à Israël concernant la présence de troupes étrangères "sur son sol".

La Turquie, qui a contribué à convaincre le Hamas d'accepter le plan de Donald Trump, a dit qu'elle participerait au groupe de travail international chargé de superviser la mise en oeuvre du cessez-le-feu et que ses forces de sécurité pourraient être mobilisées à titre militaire ou civil, selon les besoins.

Le Hamas a déclaré de son côté qu'il ne déposerait les armes que dans le cadre de la création d'un État palestinien. Depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu, le groupe islamiste a repris le contrôle de Gaza en déployant des hommes armés dans les rues et en réprimant les groupes qui ont contesté son emprise.

"Nous avons une tâche très, très difficile à accomplir, qui est de désarmer le Hamas, de reconstruire Gaza pour améliorer la vie de ses habitants, mais aussi de faire en sorte que le Hamas ne soit plus une menace pour nos amis israéliens", a souligné JD Vance au côté de Benjamin Netanyahu.

(Avec la contribution de Maayan Lubell à Jérusalem et Tuvan Gumrukcu, Ezgi Erkoyun et Jonathan Spicer en Turquie ; rédigé par Tom Perry ; version française Tangi Salaün, édité par)

1 commentaire

  • 17:31

    Excellent que l'armée turque puisse s'implanter à Gaza. Finalement, ce seront peut être les turcs qui detruiront un jour Israël, qui sait ? Et pour tout vous dire, turcs et arméniens ont pour une fois un objectif commun.


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