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Mélenchon veut "être remplacé" : "Une nouvelle étape" s'ouvre pour LFI, selon Alexis Corbière
information fournie par Boursorama avec Media Services 08/09/2022 à 13:56

La France insoumise doit ouvrir un "débat" pour déterminer qui représentera le parti aux prochaines élections... À moins que Jean-Luc Mélenchon décide de rempiler.

Jean-Luc Mélenchon et Alexis Corbière à Paris, le 17 octobre 2018. ( AFP / ERIC FEFERBERG )

Jean-Luc Mélenchon et Alexis Corbière à Paris, le 17 octobre 2018. ( AFP / ERIC FEFERBERG )

Le souhait de Jean-Luc Mélenchon d'être "remplacé" à la prochaine présidentielle fait entrer la France insoumise dans une "nouvelle étape", a estimé le député LFI Alexis Corbière. Il s'est dit "candidat à ce qu'un débat s'engage" sur la stratégie de La France Insoumise.

"Pour moi qui fais de la politique depuis plus de 25 ans avec Jean-Luc Mélenchon, c'est une nouvelle étape de notre vie collective", a traduit jeudi sur franceinfo Alexis Corbière, l'un de ses plus proches lieutenants.

"C'est un homme qui a beaucoup apporté, qui nous a dit au second tour de la présidentielle 'Faites mieux'", a-t-il rappelé. "Il va nous aider d'ailleurs à avancer sur cette piste, intellectuellement, en s'exprimant", a prévenu Alexis Corbière.

Mais "on ne peut pas à la fois dire 'Jean-Luc Mélenchon décide de tout' et attendre de lui qu'il décide d'un successeur" , ce qui ne sera pas le cas, a-t-il assuré.

Il faut un "débat"

Interrogé mardi par le site Reporterre sur une éventuelle quatrième candidature en 2027, Jean-Luc Mélenchon, âgé de 71 ans, a indiqué "souhaiter être remplacé", tout en ne fermant pas complètement la porte : "Vous savez, vous, où vous serez demain matin? (...) Je ne sais pas".

"Moi je suis candidat à ce qu'un débat s'engage aujourd'hui entre nous sur, politiquement, comment nous gardons ce que nous avons accumulé et comment nous allons plus loin", a encore indiqué Alexis Corbière.

Questionné sur le député insoumis François Ruffin, qui juge que LFI a échoué à parler aux classes populaires de la ruralité, Alexis Corbière a estimé que son "ami" avait eu "des propos maladroits" : "Je n'ai pas abandonné la France des 'gilets jaunes' , de qui il parle ? Jean-Luc Mélenchon est celui qui a permis que nous redevenions une force majeure".

"Il faut évidemment aller plus loin dans les milieux ruraux où le RN progresse, mais le RN progresse aussi idéologiquement, combattre le racisme, on ne peut pas l'esquiver", a argumenté Alexis Corbière. "Une fois qu'on aura réglé cette question-là, la question de celui qui porte nos idées sera aussi réglée, il n'y aura pas un débat de la personne découplé de la question stratégique", a-t-il dit.

3 commentaires

  • 08 septembre 18:56

    ça tombe bien, il n'occupe aucun poste, ça devrait être facile, il suffit de partir planter des topinambours dans le Larzac


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