Maroc, l'élan de l'Atlas
Pour le premier match de CAN sur son territoire depuis 37 ans, le Maroc a pu communier à l'occasion de sa victoire contre les Comores (2-0), à Rabat.
« La plus belle Coupe d’Afrique de l’histoire » . On l’entend souvent de la bouche des Marocains, mais cette fois, c’est Gianni Infantino, du haut de son perchoir, qui en fait la promesse. Le temps de quelques instants, le président de la FIFA s’offre une apparition christique, devant le public du stade Moulay-Abdellah, pour cirer quelques pompes et se faire mousser par la même occasion sous la pluie de Rabat, avant que le discours de son homologue de la CAF, Patrice Motsepe, ne soit rapidement couvert par les chants soutenus des tribunes. Juste l’interlude d’une rutilante cérémonie d’ouverture – au cœur d’un écrin flambant neuf, trônant fièrement tout au bout de l’interminable avenue Hassan-II, et qui peut changer de robe à l’infini lorsque la lumière du jour s’estompe –, pour une compétition qui l’est tout autant : si le Maroc s’est offert l’organisation de cette CAN, 37 ans après la dernière – celle de 2014, prévue dans le pays, avait finalement eu lieu en Guinée équatoriale après un drôle de jeu entre les fédération marocaine et africaine –, c’est pour en mettre plein la vue. Et se faire kiffer.
« La Côte d’Ivoire, c’était pas mal, mais on va monter en puissance. Tout le monde va découvrir la ferveur des supporters marocains, c’est incomparable » , annonçait avant la rencontre un supporter local, qui espère évidemment, comme en 2024, voir le pays hôte triompher. Cinquante ans sans sacre dans la compétition, ça pèse et cela donne sans doute encore un peu plus de souffle aux fans lorsque survient l’hymne national, d’abord, puis que le prince héritier Moulay El Hassan descend pour envoyer un timide plat du pied en guise de coup d’envoi, ensuite. Le déluge et la lenteur des protocoles n’auront pas raison de la ferveur qui habite ce peuple – énormément de familles, colorées de la tête au pied, mais aussi, par ailleurs, quelques supporters drapés d’un maillot de la Palestine – en ce 21 décembre.…
Par Jérémie Baron, au stade Moulay-Abdellah pour SOFOOT.com
Lire la suite de l'article sur SoFoot.com
0 commentaire
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer