L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) recommande de manger cinq fruits et légumes par jour. Si ce conseil de consommation alimentaire, répété depuis 2002, est bénéfique pour la santé, qu’en est-il de son impact sur l’environnement ? Des facteurs tels que les modes de culture et de production, le stockage, la réfrigération, les traitements phytosanitaires et, bien entendu, le transport ont aussi une influence sur la santé de la planète.

Manger 5 fruits et légumespar jour, est-ce écolo ?
CO2 et gaz à effets de serre
L’utilisation de serres en verre chauffées ou d’abris froid bâchés, la culture en sol ou hors-sol, la consommation de plastique ou encore le choix entre systèmes automatisés et main d’œuvre influencent directement le coût énergétique. On mesure cette consommation en comptabilisant les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) converties en CO2. Or le bilan climatique des fruits et légumes transportés par avion ou issus de serres chauffées est fortement négatif. C'est ce qu'estime le Fonds mondial pour la nature (WWF) suite à une étude réalisée par l’École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ).Cela ne signifie pas pour autant qu’une production locale soit plus écologique. Par exemple, en hiver, un kilo de tomates mûries sous le soleil espagnol pèse environ 0,5 kilo de CO2, soit dix fois moins que les tomates cultivées en Suisse, où a été réalisée l’étude, sous des serres chauffées à l'aide de combustibles fossiles. Selon une étude de l’ADEME datant d’octobre 2007, consommer des tomates en été peut réduire par dix la consommation d’énergie de production.
Les installations chauffées aux énergies renouvelables, dont la production nécessite peu d'eau, d'engrais et de pesticides, sont, quant à elles, nettement plus respectueuses du climat.
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