Le chef de l'Etat est lancé dans une série de déplacement sur le terrain, où il est la cible de vives protestations.

Gabriel Attal, le 17 février 2023, à l'Assemblée nationale ( AFP / LUDOVIC MARIN )
Après une excursion agitée en Alsace, Emmanuel Macron était attendu jeudi 20 avril à Ganges dans l'Hérault, pour un déplacement sur le thème de l'éducation. La veille, le président de la République a été hué dans les rues de Sélestat, lors de son premier bain de foule depuis la promulgation de la réforme contestée des retraites.
Le chef de l'Etat fait face à la colère de manifestants remontés, malgré la volonté "d'apaisement" clamée par le locataire de l'Elysée.
Interrogé sur ces échanges animés, le ministre délégué au Budget Gabriel Attal défend l'action d'Emmanuel Macron. "Je préfère un président chahuté à un président planqué" , a t-il lancé, lors d'une conférence de presse à Bercy, jeudi 20 avril.
Attal contre les "déplacements Potemkine"
"On est bien dans nos ministères ou dans les bâtiments publics du gouvernement ou de l'exécutif. Mais l'important c'est aussi d'aller sur le terrain à la rencontre des Français. Je préfère un président face à des Français qui sont parfois en colère, et c'est une réalité dans notre pays, à des déplacements Potemkine où on vous met en face de vous des personnes qui sont forcément ravies et heureuses. Evidemment qu'on va continuer à se déplacer", a poursuivi Gabriel Attal, qui s'exprimait au pupitre de Bercy avec son homologue Bruno Le Maire. "Evidemment qu'on voit pas que des Français qui sont heureux, en pleine forme, optimistes, joyeux! C'est aussi pour ça qu'on s'engage en politique. On va redoubler d'effort et de déplacements sur le terrain pour ça", a t-il conclu.
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