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Macron dit avoir de l'"indulgence" pour Oudéa-Castera
information fournie par Reuters 16/01/2024 à 22:39

Amélie Oudea-Castera et Gabriel Attal, lors d'une visite au collège Saint-Exupery, à Andrésy, au nord-ouest de Paris

Amélie Oudea-Castera et Gabriel Attal, lors d'une visite au collège Saint-Exupery, à Andrésy, au nord-ouest de Paris

Le président Emmanuel Macron a déclaré mardi soir qu'il avait de l'"indulgence" pour Amélie Oudéa-Castéra, laquelle est plongée dans la tourmente d'une polémique sur la scolarisation de ses enfants dans le privé depuis sa nomination à la tête d'un super-ministère de l'Education nationale et des Sports.

Interrogé lors d'une grande conférence de presse organisée à l'Elysée sur les commentaires d'Amélie Oudéa-Castéra sur l'école publique, le chef de l'Etat a répondu qu'il s'agissait selon lui d'un "propos qui a été maladroit".

"Elle s'en est excusée, elle a bien fait", a-t-il dit à propos de la ministre qui a récupéré le portefeuille de l'Education nationale, en plus des Sports, à la suite de la nomination de Gabriel Attal au poste de Premier ministre la semaine dernière.

"La ministre réussira sa tâche avec les enseignants", a ajouté Emmanuel Macron, donnant du poids à la position adoptée dans la journée par Amélie Oudéa-Castera, qui a dit vouloir continuer à assumer sa mission malgré les appels à la démission venant d'une partie de l'opposition.

"Maintenant, avançons", a lancé Amélie Oudéa-Castera à l'Assemblée nationale, après avoir défendu sa "sincérité" face aux "attaques personnelles" en réponse au député Rodrigo Arenas (La France insoumise, extrême gauche) qui venait de lui demander de démissionner.

"J'ai de l'ambition pour l'école, je veux soutenir toute la communauté éducative pour remettre l'ascenseur social en marche", a dit la ministre pendant la séance de Questions au gouvernement, en promettant de faire des propositions à Gabriel Attal sur la question du remplacement des enseignants absents.

La ministre s'était rendue un peu plus tôt dans une école élémentaire publique, située rue Littré dans le VIe arrondissement de Paris, qu'elle avait mis en cause sur des heures d'absence non remplacées pour justifier la scolarisation de ses enfants au sein de l'établissement catholique privé Stanislas.

"J'ai pu revenir sur ces excuses que je leur devais de les avoir blessés", a déclaré Amélie Oudéa-Castera à la sortie de l'établissement alors qu'elle était copieusement huée par des manifestants.

"C'était aussi une conversation qui était utile, constructive dans laquelle on a évoqué ensemble l'avenir de l'école", a ajouté la ministre. "C'est cette feuille de route que je vais continuer à porter en restant à l'écoute".

La ministre a entamé lundi des rencontres avec les syndicats d'enseignants dans une ambiance tendue alors qu'un appel à la grève dans l'Education nationale a été lancé le 1er février.

Des appels à la démission ont fusé ces derniers jours dans les rangs de l'extrême gauche et de l'extrême droite.

"Je ne vois pas comment elle peut continuer à porter un projet politique pour l'école de la République", a estimé mardi sur BFMTV/RMC Mathilde Panot, cheffe de file des députés La France insoumise (LFI).

(Rédigé par Blandine Hénault et Tangi Salaün, édité par Nicolas Delame et Jean Terzian)

5 commentaires

  • 17 janvier 05:31

    Les préconisations de la poissonnière Panot : ouvrir nos frontières à tous les " réfugiés ", régularisation de tous les clandestins, universalité des aides sociales Françaises qui doivent arroser la planète. Et ça vient chicaner sur le libre choix éducatif d'une mère...


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