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Les violences doivent cesser en Ulster avant qu'il y ait un mort, demande Dublin
information fournie par Reuters 08/04/2021 à 11:00

LES VIOLENCES DOIVENT CESSER EN ULSTER AVANT QU'IL Y AIT UN MORT, DEMANDE DUBLIN

LES VIOLENCES DOIVENT CESSER EN ULSTER AVANT QU'IL Y AIT UN MORT, DEMANDE DUBLIN

par Jason Cairnduff

BELFAST (Reuters) - Les flambées de violence de rue enregistrées ces derniers jours en Irlande du Nord doivent cesser avant qu'il y ait un mort, a déclaré jeudi le ministre irlandais des Affaires étrangères, exhortant les responsables de la province britannique à travailler à l'apaisement des tensions.

Le gouvernement semi-autonome nord-irlandais doit tenir une réunion d'urgence dans la journée afin de faire le point sur cette escalade d'incidents nocturnes, marqués par des affrontements entre protestants et catholiques et des attaques contre les forces de l'ordre.

Ces émeutes interviennent dans un contexte de mécontentement croissant des militants loyalistes, favorables au maintien de l'union entre l'Irlande du Nord et la Grande-Bretagne et majoritairement protestants, vis-à-vis des contrôles douaniers instaurés entre la province et le reste du Royaume-Uni depuis le Brexit en janvier dernier.

"Cela doit cesser avant que quelqu'un soit tué ou gravement blessé", a averti jeudi le chef de la diplomatie irlandaise, Simon Coveney, sur la chaîne publique RTE.

"Ce sont des scènes que nous n'avions pas vues en Irlande du Nord depuis très longtemps, ce sont des scènes que beaucoup de gens pensaient appartenir à l'Histoire et je pense qu'un effort collectif est nécessaire pour faire retomber la tension."

Plusieurs dizaines de policiers ont été blessés ces derniers jours dans ces incidents qui ont vu s'affronter à Belfast, via des jets de fusées d'artifice, de briques ou de cocktails Molotov, des groupes d'habitants de part et d'autre des "murs de la paix" qui divisent la ville entre quartiers catholiques et protestants depuis les premiers "troubles" dans la province en 1969.

Les accords de paix du Vendredi saint, en avril 1998, ont mis fin au conflit qui a fait plus de 3.000 morts en 30 ans.

Le Premier ministre britannique Boris Johnson s'est dit "profondément préoccupé" par cette résurgence de la violence.

Toute la classe politique nord-irlandaise a condamné les incidents dont les partis loyalistes et nationalistes - favorables au rattachement de la province à la République d'Irlande et majoritairement catholiques - se sont renvoyé la responsabilité.

Le Sinn Fein et d'autres formations nationalistes accusent le Parti unioniste démocrate (DUP) de la Première ministre nord-irlandaise Arlene Foster d'alimenter les tensions par son opposition farouche aux nouveaux contrôles douaniers.

Le DUP dénonce quant à lui une décision de la police de ne pas avoir engagé de poursuites contre des nationalistes du Sinn Fein pour violation des gestes barrières contre le COVID-19 lors de funérailles l'année dernière.

(Avec Padraic Halpin à Dublin; version française Jean-Stéphane Brosse)

1 commentaire

  • 09 avril 10:11

    bojo n ont pas respecte le non au brexit de l ulster et de l Ecosse qui veulent rester dans l UE ,voila le resultat!!!


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