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Les États-Unis lancent des frappes de représailles en Irak et en Syrie
information fournie par Reuters 02/02/2024 à 23:12

(Actualisé avec armée américaine, détails, contexte)

Les États-Unis ont lancé vendredi des frappes de représailles en Irak et en Syrie contre plus de 85 cibles liées aux Gardiens de la révolution iranienne et aux milices affiliées, a déclaré l'armée américaine, après l'attaque de drone en Jordanie qui a tué trois soldats américains et en a blessé une quarantaine d'autres.

Ces frappes seraient la première d'une série de mesures prises par l'administration du président Joe Biden en réponse à l'attaque menée contre ses troupes la semaine dernière, que les Etats-Unis ont imputée à des groupes soutenus par l'Iran.

Si les frappes américaines n'ont pas visé de sites en Iran, elles sont susceptibles d'accroître les inquiétudes concernant les tensions au Moyen-Orient.

Les frappes ont touché plus de 85 cibles, notamment des centres de commandement et de contrôle, des installations de stockage de roquettes, de missiles et de drones, ainsi que des installations logistiques et des chaînes d'approvisionnement en munitions, a précisé l'armée américaine dans un communiqué.

De leur côté, les médias d'État syriens ont rapporté qu'une "agression américaine" avait eu lieu contre des sites situés dans les zones désertiques de la Syrie et à la frontière syro-irakienne, faisant un certain nombre de victimes et de blessés.

Plus tôt dans la journée, Joe Biden et des responsables du Pentagone ont assisté à la base aérienne de Dover, dans l'État du Delaware, au retour des dépouilles des trois soldats américains tués lors de l'attaque en Jordanie.

Selon des responsables américains, Washington estime que le drone utilisé dans l'attaque a été fabriqué par l'Iran.

Le Pentagone a affirmé qu'il ne voulait pas de guerre avec l'Iran et le président iranien Ebrahim Raïssi

a fait savoir

, avant le lancement des frappes américaines, qu'il ne déclencherait pas de conflit mais que Téhéran "répondra fermement" à toutes les tentatives d'intimidation.

Les gardiens de la révolution ont réduit le déploiement de leurs officiers supérieurs en Syrie en raison d'une série de frappes israéliennes meurtrières et s'appuient davantage sur les milices chiites alliées pour préserver leur influence dans le pays.

(Reportage Idrees Ali et Phil Stewart ; version française Kate Entringer)

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