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Les dirigeants du G7 condamnent unanimement l’attaque iranienne
information fournie par Reuters 14/04/2024 à 19:38

(Actualisé avec détails)

Les dirigeants des pays du G7 ont unanimement condamné dimanche l'attaque de l'Iran contre Israël, ajoutant qu'ils continueront de travailler pour empêcher une "escalade régionale incontrôlable" au Moyen-Orient.

L'Italie, qui assure la présidence tournante du G7, a convoqué la réunion après que le président américain Joe Biden a promis une réponse diplomatique coordonnée à l'attaque sans précédent lancée cette nuit par l'Iran.

"Avec ses actions, l'Iran a fait un pas de plus vers la déstabilisation de la région et risque de provoquer une escalade régionale incontrôlable. Il faut éviter cela", peut-on lire dans un communiqué publié par l'Italie, qui assure la présidence tournante du G7.

Les dirigeants du G7, qui se sont entretenus pendant un peu moins d'une heure par visioconférence, ont appelé l'Iran à faire preuve de retenue.

"Dans cet esprit, nous demandons à l'Iran et à ses intermédiaires de cesser leurs attaques, et nous nous tenons prêts à prendre d'autres mesures maintenant et en réponse à d'autres initiatives déstabilisatrices."

L'attaque iranienne a été menée en réponse à une frappe aérienne israélienne présumée lancée contre l'ambassade iranienne à Damas, en Syrie, le 1er avril dernier.

Joe Biden a averti le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu que les États-Unis ne participeraient pas à une éventuelle riposte contre l'Iran.

Dans sa déclaration, le G7 s'est également engagé à œuvrer "en faveur d'un cessez-le-feu immédiat et durable" à Gaza, après plus de six mois de combats.

Le G7 regroupe les États-Unis, le Canada, l'Italie, la Grande-Bretagne, la France, l'Allemagne et le Japon.

Les ministres des Affaires étrangères du G7 doivent se réunir du 17 au 19 avril sur l'île italienne de Capri.

(Reportage Angelo Amante et Keith Weir ; version française Elizabeth Pineau et Kate Entringer)

5 commentaires

  • 15 avril 06:41

    Le ridicule ne tue plus…
    Ce n’ était qu’ un exercice militaire grandeur nature entre les coalisés, pour faire oublier le drame des civils de GAZA, et unir les israéliens derrière le premier ministre…


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