Le Liban présentera un plan le 31 août pour convaincre le Hezbollah de se désarmer, a déclaré mardi l'envoyé spécial des États-Unis pour la Syrie et le Liban, Thomas Barrack.
Israël fera ensuite une contre-proposition après réception du plan de Beyrouth, a précisé Thomas Barrack après avoir rencontré le président libanais Joseph Aoun.
Selon l'émissaire américain, le plan préparé par le Liban n'impliquerait pas nécessairement une action militaire pour persuader le Hezbollah de renoncer à ses armes.
"L'armée et le gouvernement libanais ne parlent pas d'entrer en guerre. Ils discutent de la manière de convaincre le Hezbollah de renoncer à ces armes", a-t-il déclaré.
La semaine dernière, le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a mis en garde le gouvernement libanais contre une confrontation avec son groupe, soutenu par l'Iran, déclarant qu'il n'y aurait "pas de vie" au Liban s'il le faisait.
Le Hezbollah a été gravement affaibli par le conflit l'opposant à Israël l'année dernière, au cours duquel de nombreux dirigeants et combattants du groupe ont été tués.
Un accord de paix conclu sous l'égide des États-Unis a mis fin à ce conflit et exige que l'État libanais désarme les groupes armés.
Naïm Qassem a déclaré que le Hezbollah et son allié, le mouvement Amal, avaient reporté les manifestations prévues contre le plan de désarmement, laissant ainsi la place au dialogue. Le chef du groupe chiite a fait savoir que de futures manifestations pourraient viser l'ambassade des États-Unis à Beyrouth.
Israël a déclaré lundi qu'il réduirait sa présence militaire dans le sud du Liban si les forces armées libanaises agissaient pour désarmer le Hezbollah.
(Reportage Jana Choukeir et Nayera Abdallah, rédigé par Tala Ramadan, version française Etienne Breban, édité par Kate Entringer)
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