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Le Japon attend le feu vert de l'AIEA pour le rejet de l'eau contaminée de Fukushima
information fournie par Reuters 04/07/2023 à 07:39

Rafael Grossi et Yoshimasa Hayashi lors d'une conférence de presse à Tokyo

Rafael Grossi et Yoshimasa Hayashi lors d'une conférence de presse à Tokyo

par Sakura Murakami

TOKYO (Reuters) - Le Japon attend ce mardi un rapport final de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) qui devrait approuver le projet de Tokyo de déverser dans l'océan Pacifique des eaux contaminées provenant de la centrale nucléaire sinistrée de Fukushima au cours des prochaines décennies.

Le patron de l'AIEA, Rafael Grossi, entame une visite de quatre jours au Japon lors de laquelle il s'entretiendra avec le Premier ministre Fumio Kishida et fera part des résultats de l'analyse de sûreté de deux ans menée par l'agence onusienne.

Aucune date précise n'a été communiquée par le gouvernement japonais pour le rejet des eaux contaminées, dans l'attente des feu verts définitifs de l'AIEA et du régulateur nucléaire national - lequel pourrait se prononcer dès cette semaine.

Dévoilé en 2021, le projet suscite l'inquiétude et l'opposition de l'industrie nationale de la pêche et de certains pays voisin dont la Chine, qui dénonce une menace potentielle pour la sûreté alimentaire et écologique.

Près de 1,3 million de tonnes d'eaux contaminées, permettant le refroidissement des réacteurs de Fukushima endommagés par un tsunami en mars 2011, sont stockées dans des réservoirs géants sur le site, où l'espace commence à manquer.

Le déversement doit être effectué par étapes une fois les eaux traitées par l'exploitant de la centrale, Tepco (Tokyo Electric Power), qui prévoit un filtrage pour éliminer les éléments nocifs, à l'exception du tritium - un isotope radioactif de l'hydrogène impossible à séparer de l'eau.

(Reportage Sakura Murakami, avec Martin Pollard à Pékin; version française Jean Terzian)

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