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Le chef du Hezbollah menace d'une "vaste guerre" si Israël ne met pas fin à ses frappes contre Gaza
information fournie par Reuters 03/11/2023 à 18:36

Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah s'adresse à ses partisans, à Beyrouth

Le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah s'adresse à ses partisans, à Beyrouth

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a averti vendredi les Etats-Unis que si Israël ne mettait pas fin à son assaut contre Gaza, les combats sur le front libanais pourraient dégénérer en une "vaste guerre".

Dans un discours télévisé, il a assuré que le Hezbollah était prêt "à toutes les éventualités". C'est la première fois que Hassan Nasrallah s'exprime depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.

Il a également accusé les Etats-Unis d'être responsables du conflit et du nombre élevé de victimes civiles palestiniennes.

"Vous, les Américains, pouvez arrêter l'agression contre Gaza parce que c'est votre agression. Quiconque veut empêcher une guerre régionale, et je m'adresse aux Américains, doit rapidement mettre fin à l'agression contre Gaza", a-t-il déclaré.

Le Hezbollah ne craint pas la puissance de feu navale américaine rassemblée par Washington dans la région depuis le début de la crise, a-t-il affirmé, laissant entendre que la force militaire iranienne était prête à affronter les navires de guerre américains en Méditerranée.

Soutenu par l'Iran, le Hezbollah a engagé des combats avec les forces israéliennes le long de la frontière entre le Liban et Israël, dans le cadre de l'escalade la plus meurtrière depuis la guerre qui l'a opposé à Israël en 2006.

Hassan Nasrallah a affirmé qu'Israël commettait une erreur dans le cadre de sa guerre contre le Hamas à Gaza en poursuivant des objectifs qu'il ne peut pas atteindre, ajoutant que le pays "n'a pas pu présenter une seule réussite militaire".

Israël ne pourra récupérer les otages emmenés par le Hamas à Gaza que par la négociation, a-t-il précisé.

La déclaration de Hassan Nasrallah a coïncidé avec une visite en Israël du secrétaire d'État américain Antony Blinken. Celui-ci a déclaré que les États-Unis sont déterminés à ce qu'il n'y ait pas de deuxième ou de troisième front dans le conflit.

S'adressant à des journalistes à Tel-Aviv à l'issue de réunions avec des dirigeants israéliens, Antony Blinken a assuré que Washington s'était engagé à dissuader toute agression de la part de l'une ou l'autre partie.

Il a également appelé Israël à prendre des mesures pour protéger les civils à Gaza, alors que ses forces poursuivent leurs bombardements sur l'enclave palestinienne et que le nombre de morts parmi les habitants monte en flèche.

Les autorités sanitaires de Gaza affirment qu'au moins 9.227 personnes - dont beaucoup de femmes et d'enfants - ont été tuées depuis qu'Israël a commencé son offensive sur l'enclave côtière de 2,3 millions d'habitants.

(Reportage Nidal al-Mughrabi à Gaza, Ali Sawafta à Ramallah, Dan Williams, Emily Rose, Maytaal Angel à Jérusalem, Clauda Tanios à Dubaï, Patricia Zengerle, Phil Stewart and Idrees Ali à Washington, Tom Perry, Laila Bassam et Riham al Kousaa; rédigé par Clauda Tanios, Michael Perry et Angus MacSwan ; Version française Kate Entringer et Gaëlle Sheehan, édité par Zhifan Liu)

4 commentaires

  • 05 novembre 17:40

    D'aucuns pensent que le hamas distribue des statistiques crédibles. Comme si on pouvait penser que la corée du nord est une grande démocratie...


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