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La Turquie a soumis une demande d'adhésion aux Brics
information fournie par Boursorama avec AFP 03/09/2024 à 17:33

Vladimir Poutine à Saint Péterbsourg, en Russie, le 11 juillet 2024. ( POOL / VALERY SHARIFULIN )

Vladimir Poutine à Saint Péterbsourg, en Russie, le 11 juillet 2024. ( POOL / VALERY SHARIFULIN )

La Turquie, un Etat membre de l'Otan aux relations parfois tendues avec ses alliés occidentaux, a soumis une demande d'adhésion au bloc des pays émergents des Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), a annoncé mardi le porte-parole du parti au pouvoir.

"Notre président a plusieurs fois affirmé que nous voulions devenir membre des Brics. (...) Le processus est en cours", a affirmé Ömer Çelik, le porte-parole du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) du président Recep Tayyip Erdogan.

"S'il y a des développements concrets concernant notre adhésion aux Brics, une décision ou une évaluation des Brics, nous les partagerons avec vous", a déclaré M. Çelik au cours d'une conférence de presse.

"Notre président a clairement affirmé que la Turquie voulait prendre part à toutes les plateformes importantes, dont les Brics", a ajouté M. Çelik.

Ni la présidence turque, ni le ministère turc des Affaires étrangères n'ont réagi dans l'immédiat.

Comptant quatre membres (Brésil, Chine, Inde et Russie) à sa création en 2009, le bloc a été rejoint par l'Afrique du Sud en 2010 et s'est élargi cette année à plusieurs autres pays émergents, dont l'Égypte et l'Iran.

"Nous ne considérons pas les Brics comme une (solution) alternative (face) à toute autre structure", a affirmé en juillet le président Erdogan, dont le pays est toujours officiellement candidat à l'entrée dans l'Union européenne.

Les négociations d'adhésion à cette dernière, entamées en 2005, sont toutefois à l'arrêt depuis plusieurs années, les relations avec l'UE s'étant fortement dégradées après une tentative de putsch en juillet 2016 en Turquie, suivie de purges massives.

La Turquie, qui a maintenu des relations étroites avec Moscou malgré l'offensive russe en Ukraine, est le seul candidat à l'UE et le seul membre de l'Otan à avoir frappé à la porte de ce club regroupant les principaux pays émergents, qui doit se réunir en sommet en octobre à Kazan (Russie).

Elle avait participé en 2018 à un précédent sommet des Brics en Afrique du Sud.

"La Turquie peut devenir un pays fort, prospère et respecté si elle développe simultanément ses relations avec l'Est et l'Ouest", a déclaré samedi M. Erdogan.

11 commentaires

  • 04 septembre 05:27

    Oui, la turquie peut devenir un pays prospère ... mais alors sans erdogan ....Avec l'Islam au pouvoir je crains que ce ne soit tres difficile


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