Les liens possibles entre la démence et l'exposition à la pollution de l'air pendant l'enfance intriguent les chercheurs. L'hypothèse selon laquelle la pollution pourrait influencer la santé cérébrale a émergé il y a environ 20 ans, lorsqu'une étude sur des chiens vivant dans la ville très polluée de Mexico a révélé des altérations dans leur cerveau.
En 2022, un comité scientifique britannique a analysé 69 études et conclu que la pollution de l'air pouvait accélérer le déclin cognitif chez les personnes âgées et augmenter le risque de démence. Les recherches ont également mis en évidence des effets sur le cerveau des enfants exposés à un air pollué.
Pollution de l'air : les Français inquiets, mais à côté de la plaqueOtto-Emil Jutila, chercheur à l'Université d'Édimbourg et auteur principal de l'étude, explique aujourd'hui dans les colonnes du Guardian que « bien que le lien entre la pollution et le risque de démence à un âge avancé ait été largement exploré, l'impact de la pollution sur la santé cérébrale au cours de la vie reste encore peu connu ».
En 2004, plus de 1 000 participants, tous nés en 1936 et ayant grandi autour d'Édimbourg, ont été inclus dans une étude sur le vieillissement cérébral. À partir de l'âge de 70 ans, leur état de santé a été examiné à intervalles réguliers de trois ans. Le premier cas de démence dans ce groupe a été diagnostiqué en
... Source LePoint.fr
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