« Il a été récemment établi que la pollution atmosphérique était associée à un risque accru de démence. » Ainsi s'ouvre le résumé de l'étude publiée, jeudi 4 septembre, dans la revue américaine Science qui pointe les effets néfastes de l'air pollué que nous respirons sur notre cerveau. Et plus particulièrement sur nos fonctions cognitives.
Les chercheurs de l'université de Johns-Hopkins à Baltimore, aux États-Unis, précisent que les PM2,5 (c'est-à-dire les particules fines de moins de 2,5 micromètres de diamètre) peuvent jouer un rôle important dans l'apparition et le développement de la démence à corps de Lewy, ou maladie à corps de Lewy (MCL).
Les scientifiques font enfin des progrès contre la maladie d'AlzheimerCette pathologie neurodégénérative est la plus répandue dans le monde après la maladie d'Alzheimer. Selon la Fondation Recherche Alzheimer, plus de 200 000 personnes seraient atteintes de cette maladie en France, mais de nombreux cas restent non diagnostiqués.
Particules fines et démenceL'étude a porté sur plus de 56 millions de bénéficiaires du système d'assurance santé américain Medicare et est arrivée à la conclusion qu'une exposition chronique aux PM2,5 était significativement associée aux premières hospitalisations pour synucléinopathies (un groupe de maladies dégénératives qui se caractérise par l'accumulation anormale de protéines dans certaines zones
... Source LePoint.fr
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