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La dissolution, "une décision insensée" : l'ancien président de LREM allume Macron
information fournie par Boursorama avec Media Services 18/06/2024 à 17:35

Ancien président des députés "marcheurs" à l'Assemblée nationale, Gilles Le Gendre déplore la prise de risque du chef de l'Etat, et la perte de contrôle qui pourrait en résulter.

Gilles Le Gendre, le 3 mars 2020, à l'Assemblée nationale ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Gilles Le Gendre, le 3 mars 2020, à l'Assemblée nationale ( AFP / LUDOVIC MARIN )

Le député de Paris sortant Gilles Le Gendre, compagnon de route historique d'Emmanuel Macron, juge mardi que la décision du président de la République de dissoudre l'Assemblée nationale est "insensée" et risque d'accentuer les fractures du pays.

"C'est une décision insensée, en ceci qu'elle n'a pas de sens", accuse dans le journal Le Monde l'ancien président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale, candidat à sa succession, même si Renaissance ne l'a pas réinvesti, lui préférant un candidat LR.

De la "majorité du dépassement" à la "minorité de l'effacement"

Emmanuel Macron "a pris le risque, inutile et dangereux, que la crise politique larvée qui abîme notre pays depuis des années devienne une crise avérée. Dans ce cas, il faut redouter que nous ne soyons plus capables d'en maîtriser les conséquences, que les fractures du pays s'enveniment et que l'action publique soit paralysée", craint-il.

"Nous étions depuis 2017 la majorité du dépassement. Le 7 juillet, nous pourrions devenir la minorité de l'effacement", dit M. Le Gendre, qui se sent "plus libre que jamais".

Interrogé sur les consignes de vote que pourrait donner la macronie au soir du premier tour, M. Le Gendre affirme qu'elles devront ne "viser qu'un objectif, notamment en cas de triangulaires: empêcher le RN, quelle que soit l'ampleur de son résultat, de prendre le contrôle de nos institutions".

Au sources du rejet des Français selon M. Le Gendre, le fait "de ne pas avoir réformé l'Etat et d'avoir laissé prospérer une pratique du pouvoir trop verticale".

37 commentaires

  • 19 juin 11:34

    S'il fallait réformer l’État, il fallait se réveiller avant !
    Trop tard pour crier au loup...


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