Le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) David Lappartient, lors d'une cérémonie
par Karolos Grohmann
David Lappartient, l'un des sept candidats à la présidence du Comité international olympique (CIO), a déclaré mercredi que l'élection prévue jeudi était encore trop indécise et qu'il s'attendait à plusieurs tours de scrutin pour obtenir une majorité.
Le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et de l'Union cycliste internationale (UCI) est en lice contre le patron de World Athletics Sebastian Coe, le multimillionnaire et nouveau membre du CIO Johan Eliasch, la ministre des Sports zimbabwéenne Kirsty Coventry, le vice-président de l'instance Juan Antonio Samaranch Jr - fils de l'ancien président du CIO du même nom -, le prince Fayçal al Hussein de Jordanie et le président de la Fédération internationale de gymnastique Morinari Watanabe.
Contrairement à 2013, où Thomas Bach avait été élu sans surprise, aucun grand favori ne se dégage mais Sebastian Coe, Juan Antonio Samaranch Jr et Kirsty Coventry sont considérés comme ayant une longueur d'avance sur les autres candidats.
"Je vais essayer de convaincre mes collègues que ma candidature est l'une des meilleures. Je pense qu'il y aura plus de trois tours pour obtenir la majorité nécessaire à la présidence", a déclaré David Lappartient aux journalistes. "Je ne pense pas qu'un des candidats soit suffisamment fort pour obtenir la majorité (lors des premiers tours de scrutin)."
Sur la centaine de votes que les membres exprimeront dans la station balnéaire du sud de la Grèce où se tient la session du CIO, le vainqueur devra obtenir une majorité absolue. Si ce n'est pas le cas, le candidat ayant obtenu le moins de voix est éliminé et un autre tour de scrutin est organisé.
"Je suis toujours dans la course", a ajouté le Français de 51 ans. "Je vais utiliser, je dirais, mon sport, (une) course cycliste. Je pense que ça roule vite, mais je suis toujours dans la première partie du peloton. Je n'ai pas été lâché par le peloton."
"Je continue donc à croire que c'est possible. Mais bien sûr, il faut être humble et savoir que l'on a des candidats solides."
Le président est élu pour un mandat de huit ans avec la possibilité de se présenter pour un second mandat de quatre ans.
(Reportage de Karolos Grohmann et Julien Prétot, version française Vincent Daheron, édité par Blandine Hénault)
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