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Immigration clandestine : l'UE veut sévir contre les pays "non-coopératifs"
information fournie par Boursorama avec Media Services 26/01/2023 à 14:29

Sur les quelque 340.500 décisions de "retour" prononcées en 2021 dans les pays européens, 21% ont été effectivement mises en oeuvre, selon des données d'Eurostat citées par la Commission.

La commissaire européenne aux Affaires intérieures pointe le "manque de coopération des pays tiers" ( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

La commissaire européenne aux Affaires intérieures pointe le "manque de coopération des pays tiers" ( AFP / SAMEER AL-DOUMY )

Les ministres européens de l'Intérieur se sont réunis jeudi 26 janvier à Stockholm pour discuter des moyens d'augmenter les renvois de migrants en situation irrégulière vers leur pays d'origine, notamment en restreignant davantage la délivrance de visas aux ressortissants de pays "non coopératifs".

"Nous voyons les arrivées irrégulières augmenter (...) Renvoyer ceux qui se voient refuser l'asile en Europe est une question très importante", a déclaré la ministre suédoise chargée de la Migration, Maria Malmer Stenergard, dont le pays assure la présidence semestrielle du Conseil de l'UE.

"Nous avons un taux de retours très bas. Nous pouvons faire des progrès pour augmenter leur nombre et les rendre plus rapides", a commenté la commissaire européenne aux Affaires intérieures Ylva Johansson, en arrivant à la réunion. Pour la présidence suédoise du Conseil de l'UE, "l'une des raisons principales derrière ce faible taux est le manque de coopération des pays tiers."

Gambie, Irak, Bangladesh...

Au niveau européen, un mécanisme permettant d'utiliser les visas comme levier pour obtenir des Etats tiers qu'ils reprennent leurs ressortissants est entré en vigueur en 2020. Actuellement un seul pays, la Gambie, est sous le coup d'une sanction de l'UE pour "manque de coopération": les conditions d'octroi d'un visa pour l'espace Schengen aux ressortissants de ce pays ont été durcies et les droits augmentés à 120 euros (contre 80 en moyenne).

La présidence suédoise "considère qu'il est crucial d'exploiter tout le potentiel de ce mécanisme, et qu'il y a certains pays tiers pour lesquels des mesures pourraient être prises rapidement pour améliorer le niveau insuffisant actuel de coopération". La Commission avait aussi proposé en 2021 des mesures restrictives à l'encontre de l'Irak et du Bangladesh.

Selon la commissaire Johansson, qui s'est rendue en novembre à Dacca, la menace de sanctions a poussé le Bangladesh à coopérer. Les autorités de ce pays sont désormais "politiquement ouvertes à reprendre tous leurs ressortissants", avait-elle assuré lors d'une conférence de presse le 19 janvier.

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE avaient en décembre 2021 appelé à se servir de "tous les outils européens pertinents, dont l'aide au développement, le commerce et les visas" comme "leviers" en matière migratoire.

14 commentaires

  • 27 janvier 10:20

    Comment baisser la pression migratoire ? La méthode anglaise est simple, en plus leur Cour Suprême la jugeait conforme aux principes des droits de l'homme. Il faut envoyer quelques charters pour un pays démocratique d'Afrique, comme le Rwanda, tout en couvrant les frais demandés par ce pays. Résultat: les candidats à la traversée ne payeront pas des passeurs, et les ONG ne trouveront pas de "naufragés".


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