Des policiers patrouillent aux abords du Conseil électoral national (CNE) à Tegucigalpa, le 5 décembre 2025 au Honduras ( AFP / Orlando SIERRA )
Le Conseil national électoral (CNE) du Honduras a reconnu dimanche une nouvelle interruption du dépouillement de la présidentielle du 1er décembre, le candidat libéral Salvador Nasralla dénonçant des "corrompus" qui compromettent selon lui le processus.
Depuis samedi, le décompte reste bloqué à 88,6% des bulletins dépouillés, le candidat de droite Nasry Asfura, 67 ans, soutenu par le président des États-Unis Donald Trump, devançant légèrement M. Nasralla avec 40,19% des voix contre 39,49%, selon le CNE.
L'institution a évoqué des problèmes techniques au sein de l'entreprise privée chargée de la transmission et de la diffusion des résultats pour expliquer la suspension, la deuxième en une semaine.
M. Nasralla a estimé que "les corrompus ont suspendu le processus de dépouillement au Conseil national électoral".
Le CNE "se montre irresponsable envers le pays, en maintenant la population dans l'angoisse", a-t-il également jugé sur X.
Le candidat libéral Salvador Nasralla à la présidentielle s'adresse à ses partisans à Tegucigalpa, le 5 décembre 2025 au Honduras ( AFP / Orlando SIERRA )
En raison de ces irrégularités, ces élections sont "les plus manipulées et les moins crédibles" de l'histoire démocratique du Honduras, a déploré Marlon Ochoa, membre d'opposition du CNE.
Samedi, les observateurs électoraux de l'Organisation des Etats américains (OEA) avaient demandé "une accélération" du dépouillement au Honduras, où aucun vainqueur n'a pu être proclamé.
Arrivé troisième, le parti Libre de la présidente sortante Xiomara Castro a lui réclamé dimanche une "annulation totale" des élections, invoquant une "ingérence" des Etats-Unis.

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