Aller au contenu principal Activer le contraste adaptéDésactiver le contraste adapté
Plus de 40 000 produits accessibles à 0€ de frais de courtage
Découvrir Boursomarkets
Fermer

Georgia O’Keeffe, une pionnière de la peinture abstraite à découvrir au Centre Pompidou
information fournie par Le Particulier pour Conso 16/11/2021 à 10:45

La France rend hommage au talent d’une des plus grandes artistes du XXe siècle crédit photo : Getty images

La France rend hommage au talent d’une des plus grandes artistes du XXe siècle crédit photo : Getty images

Georgia O‘Keeffe, née en 1887 dans le Wisconsin et morte en 1986 au Nouveau-Mexique, est une peintre américaine considérée comme un des plus grands artistes modernistes du XXe siècle. Adulée dans son pays natal, elle est pourtant méconnue en France. Le centre Georges Pompidou présente pour la première fois une rétrospective de cette femme à la personnalité aussi étonnante que ses œuvres. À découvrir jusqu’au 6 décembre.

Georgia O’Keeffe, célèbre aux USA et méconnue en France

Aux États-Unis, Georgia O’Keeffe, l’enfant du pays, est une icône de l’art moderne au même titre que sa consœur mexicaine Frida Khalo . Comme cette dernière, elle fascine par son œuvre mais aussi par son style de vie, le mobilier de ses ateliers et ses légendaires robes noires. Georgia est née en 1887 dans le Wisconsin, de parents immigrants hongrois et irlandais. Aînée de 7 enfants, elle est toute jeune attirée par la peinture. En 1907, elle quitte la ferme familiale pour étudier l’art à Chicago. Elle devient professeur de dessin avant de se consacrer pleinement à la création. C’est sa rencontre avec le photographe et galeriste Alfred Stieglitz, de 24 ans son aîné, qui la pousse à voler de ses propres ailes.

Elle présente sa première exposition personnelle en 1916 et neuf ans plus tard, elle épouse son mentor. Ses sujets favoris sont les fleurs et les paysages qu’elle traite de façon quasi abstraite. En 1929, O’Keeffe découvre le Nouveau-Mexique. Elle y retournera tous les ans pendant plus de 20 ans avant d’y vivre définitivement. C’est un tournant dans l’œuvre de l’artiste. Les paysages et les déserts deviennent ses thèmes de prédilection. En 1970, de son vivant, le Whitney Museum de New York présente une grande rétrospective de son travail. Georgia O’Keeffe meurt à 98 ans dans sa maison de Santa Fe. Aujourd’hui, ses tableaux font partie des collections des plus grands musées des États-Unis. En 2014, sa peinture «White Flower» est vendue plus de 44 millions de dollars (44.405.000 dollars) et devient l’œuvre la plus chère vendue pour une femme artiste.

Enfin une exposition en France!

Le Centre Pompidou présente la première rétrospective en France de Georgia O’Keeffe et propose un parcours complet à travers sa carrière artistique. Disparue à 98 ans, l’artiste aura traversé l’essentiel des aventures esthétiques du XXe siècle. Dans les années 1920, elle appartient au courant du modernisme américain, puis participe dans les années 1930 à la recherche identitaire qui marque les États-Unis, avant de devenir dans les années 1960 une pionnière de la peinture abstraite «hard edge».

L’exposition du Centre Pompidou s’ouvre sur un hommage à la Galerie 291, qui a accueilli l’œuvre de la jeune artiste lors de son arrivée à New York. Dirigée par celui qui deviendra son mari, la Galerie 291 organisa à l’époque les premières expositions américaines de Rodin, Matisse, Picabia ou Cézanne. C’était une pépinière de talents dans laquelle fleurit le talent d’O’Keeffe. Au-delà des tableaux de fleurs qui l’ont rendue célèbre, l’ exposition du Centre Pompidou restitue à Georgia O’Keeffe toute la diversité de son œuvre. Des gratte-ciels de New York aux granges de Lake George en passant par les ossements qu’elle intègre à ses derniers tableaux du désert: toute une vie consacrée à l’Art vous est donnée à découvrir.

Les fleurs du scandale

Les fleurs peintes par O’Keeffe ont été les objets d’admiration mais aussi de scandale. Loin des natures mortes traditionnelles, les fleurs d’O’Keeffe sont cadrées en plan serré. L’artiste s’est concentrée sur leurs textures, leurs couleurs et leurs lignes. En 1923, lors de sa première exposition, ces fleurs gigantesques font scandale. En pleine révolution freudienne, le public voit dans ces pétales et ces pistils l’expression provocante de la sexualité. L’artiste au caractère bien trempé nie en bloc ces accusations et retourne les critiques aux envoyeurs. Pour elle, ce sont les esprits dévoyés qui imaginent le mal partout et voit du sexe là où il n’y a que pureté et image de la nature.

La collection permanente du centre Pompidou à voir et revoir

Au cœur de Paris, le Centre Georges Pompidou réunit la plus grande collection d’art moderne et contemporain d’Europe. Parmi les 120.000 œuvres collectionnées, un turn-over est organisé pour permettre la diversité des présentations. Certains chefs-d’œuvre sont toutefois exposés quasi en permanence, sauf dans le cas où ils sont prêtés pour des expositions ponctuelles. Vous pouvez admirer «Avec l’Arc Noir» de Kandinsky où trois blocs de couleurs disposés en triangle semblent prêts à entrer en collision. Autre œuvre emblématique, le fameux «Urinoir» de Marcel Duchamp, l’objet provocateur qui fit scandale en son temps et ouvrit la voie aux fameuses installations contemporaines. Les fans de Frida Khalo découvriront avec émotion «The Frame», un des fameux autoportraits de l’icône mexicaine. Enfin, les plus romantiques se précipiteront pour découvrir «Les Mariés de la Tour Eiffel» du grand Marc Chagall.

A lire aussi:

Idée de sortie: l’exposition Botticelli au musée Jacquemart-André

0 commentaire

Signaler le commentaire

Fermer