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Généralisation du service national universel : "pas les moyens" de financer la promesse d'Emmanuel Macron, selon le ministre des Sports
information fournie par Boursorama avec Media Services 28/10/2024 à 14:32

Le SNU "est en panne, le modèle doit être réinterrogé", a estimé Gil Avérous.

( AFP / SEBASTIEN BOZON )

( AFP / SEBASTIEN BOZON )

La France n'a pas "les moyens" de généraliser le service national universel (SNU), comme l'a promis Emmanuel Macron, a assuré lundi 28 octobre sur Sud Radio le ministre des Sports et de la Jeunesse, Gil Avérous.

Interrogé sur la généralisation du SNU en 2026, le ministre a répondu : "Très clairement aujourd'hui on n'a pas les moyens de le faire, financièrement" .

"La volonté d'Emmanuel Macron, elle est forte et elle est louable mais financièrement -moi j'ai une partie des crédits du SNU dans mon ministère donc je peux en parler- aujourd'hui je n'ai pas les moyens pour une généralisation du SNU , c'est clair", a-t-il insisté. "En 2025, il ne le sera pas, en 2026 j'imagine mal qu'il puisse l'être", a-t-il dit.

"Il n'est pas prévu de le supprimer", a-t-il cependant souligné. "Pour l'instant, en 2025 j'ai les crédits du même montant que 2024", a-t-il relevé, soit pour "64.000 (personnes, ndlr) maximum". Le SNU "est en panne, le modèle doit être réinterrogé" , a-t-il ajouté.

Épinglé par la Cour des comptes

En septembre, la Cour des comptes avait dressé un bilan sévère du SNU, un dispositif aux objectifs "incertains", au coût "largement sous-estimé", avec des "difficultés de déploiement".

Promesse de campagne du chef de l'État, le SNU a été lancé en 2019 avec l'objectif de le rendre à terme obligatoire pour toute une classe d'âge (environ 800.000 jeunes par an). Il comporte une "mission d'intérêt général" et un "séjour de cohésion" comprenant des activités sportives, culturelles et intellectuelles, avec des journées qui débutent par la "levée des couleurs" (drapeau et hymne national) et port de l'uniforme .

En janvier, l'ex-Premier ministre Gabriel Attal avait annoncé le lancement des "travaux" en vue d'une généralisation du SNU "à la rentrée 2026". La Cour des comptes a épinglé aussi "un dispositif sans pilotage budgétaire".

5 commentaires

  • 28 octobre 17:27

    L'objectif du SNU était d'ecarter les jeunes des statistiques du chomage tout comme le gouvernement le fait pour les catégories qui ne touche aucune aide (catégorie B et C).

    En plus de l'apprentissage qui est entièrement financer par nos impots avec 7500 euros d'aide versé par apprenti à l'année. Rien que le cout de l'apprentissage coute 20 milliards et engendre des effets d'aubaines pour les entreprises qui embauche parfois que par ce moyen pour remplacer des emplois salariés.


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