par Nandita Bose et Kanishka Singh
Le président américain Donald Trump a estimé samedi que la Jordanie et l'Egypte devraient accueillir davantage de Palestiniens déplacés de la bande de Gaza, où l'opération menée par l'armée israélienne a provoqué une crise humanitaire.
A la question de savoir si cette proposition était temporaire ou à long-terme, Donald Trump a répondu: "Cela pourrait être l'un ou l'autre."
Washington s'est dit l'an dernier opposé au déplacement forcé des Palestiniens. Les organisations de défense des droits de l'homme et les agences humanitaires font part depuis plusieurs mois de leur inquiétude sur la situation dans l'enclave palestinienne.
Donald Trump, qui a été investi à la Maison blanche le 20 janvier, s'est entretenu samedi par téléphone avec le roi Abdallah de Jordanie.
"Je lui ai dit, j'aimerais que vous preniez davantage (de Palestiniens) parce que je regarde la bande de Gaza telle qu'elle est aujourd'hui, et c'est le bazar. C'est un vrai bazar. J'aimerais qu'il prenne des gens", a dit Donald Trump.
"J'aimerais que l'Egypte prenne des gens", a dit le président républicain aux journalistes, ajoutant qu'il s'entretiendrait dimanche avec le président égyptien, Abdel Fattah al Sissi.
"Il s'agit d'un million et demi de personnes, et nous n'avons qu'à nettoyer le tout", a dit Donald Trump.
Le locataire de la Maison blanche a ajouté que l'enclave palestinienne était un "chantier de démolition".
"Presque tout est démoli et les gens meurent là-bas. Je préférerais donc travailler avec des pays arabes et construire des maisons dans un autre endroit où ils pourraient peut-être vivre en paix pour changer", a dit Donald Trump.
Israël a lancé sa campagne à Gaza après l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023, au cours de laquelle des militants ont tué 1.200 personnes et fait plus de 250 otages ramenés à Gaza, selon les chiffres israéliens. Depuis lors, la campagne israélienne a tué plus de 47.000 Palestiniens à Gaza, selon les autorités sanitaires de la région.
Un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas est entré en vigueur la semaine dernière, permettant la libération d'otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens.
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