Des personnes participent à une manifestation à Jérusalem
L'armée israélienne a déclaré vendredi avoir récupéré les corps de trois otages, dont un franco-mexicain, tués lors de l'attaque du 7 octobre par des militants du Hamas dans le sud d'Israël puis emmenés dans la bande de Gaza.
Les corps du ressortissant franco-mexicain Orión Hernández-Radoux et ceux de Hanan Yablonka et Michel Nisenbaum ont été retrouvés cette nuit lors d'une opération conjointe de l'armée et des services de renseignement israéliens à Jabalia, dans le nord de la bande de Gaza, où des combats intenses ont eu lieu ces derniers jours.
Orión Hernández-Radoux, 30 ans, et Hanan Yablonka, 42 ans, ont tous deux été tués lors de l'attaque du Hamas sur le festival de musique en plein air Nova, a indiqué l'armée.
La petite amie d'Orión Hernández-Radoux, Shani Louk, avait également été tuée et son corps retrouvé deux semaines plus tard.
Michel Nisenbaum, 65 ans, a pour sa part été tué alors qu'il s'occupait de sa petite-fille.
Les corps des trois otages ont été identifiés par des médecins de l'Institut médico-légal national israélien et par la police israélienne, a indiqué l'armée.
L'attaque du Hamas du 7 octobre a fait 1.200 morts tandis que 250 personnes ont été prises en otage. La moitié d'entre elles ont été libérées lors d'un accord de trêve en novembre mais le Hamas détient encore environ 130 otages dans la bande de Gaza, dont la plupart sont présumés morts.
Le porte-parole de l'armée, Daniel Hagari, a déclaré vendredi qu'Israël était déterminé à ramener les derniers otages encore détenus à Gaza.
"Nous ne cesserons pas de nous battre pour leur liberté", a-t-il dit lors d'une allocution télévisée.
Sur la plateforme X, le président français Emmanuel Macron a dit apprendre avec "une immense tristesse" la mort d'Orión Hernández-Radoux.
"La France reste plus que jamais engagée pour la libération de tous les otages", ajoute-t-il.
"Nous sommes tous bouleversés par cette annonce", a réagi auprès de journalistes le Premier ministre Gabriel Attal lors d'un déplacement à Valence (Drôme).
"C'est un drame qui nous rappelle que nous avons toujours deux otages français qui sont retenus dans la bande de Gaza", a-t-il ajouté.
(Reportage James Mackenzie ; version française Pauline Foret et Blandine Hénault, édité par Kate Entringer)
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