"Le problème, c'est cette illusion que l'on pourrait arrimer Vladimir Poutine à l'Europe", en 2019, selon lui.

François Hollande à Paris, le 7 mai 2022. ( POOL / GONZALO FUENTES )
Alors que les démocraties sont dans une période où "elles doivent se défendre", François Hollande a estimé, jeudi 8 septembre, qu'Emmanuel Macron avait "eu pour Vladimir Poutine un certain nombre d'indulgences."
"Emmanuel Macron est à l'image d'une partie de la classe politique française, qui a toujours eu pour Vladimir Poutine un certain nombre d'indulgences" , a-t-il expliqué sur France Inter .
L'ancien président est notamment revenu sur l'invitation du président russe au fort de Brégançon en 2019. "Je pense que cette rencontre pouvait avoir lieu , a estimé François Hollande. Le problème, c'est ce qui a été dit, cette illusion que l'on pourrait arrimer Vladimir Poutine à l'Europe."
Les sanctions sont efficaces
Interrogé sur le conflit en Ukraine, François Hollande a avancé qu'il fallait "fournir autant d'armes que possible à l'Ukraine, ce qui veut dire plus quand on en a, et ça veut dire donc être en capacité de dépenser davantage pour notre propre budget militaire."
Deux sorties possibles dans ce conflit : "Le statu quo et la victoire pour Vladimir Poutine" ou "continuer à fournir des armes aux Ukrainiens et de sanctionner économiquement la Russie et isoler politiquement Vladimir Poutine".
À l'instar d'Olivier Véran mercredi, François Hollande a assuré que les sanctions à l'encontre de Moscou fonctionnaient. "Si les sanctions ne faisaient pas mal à la Russie, vous pensez que Vladimir Poutine menacerait de ne plus fournir de gaz ?"
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