
Les commerces jugés non essentiels se retrouvent à nouveau fermés pour au moins un mois. (© AFP)
Bien moins strict, ce deuxième confinement pourrait néanmoins avoir des effets plus durables sur les comportements.
C’est un score prodigieux que les économistes auront à peine eu le temps de savourer : au troisième trimestre, le PIB français a rebondi de 18,2% !
Après l’effondrement du printemps (-13,7%), ce rattrapage spectaculaire, porté par le fort redémarrage de la consommation, a ramené l’activité à 4,1% en deçà de son niveau de fin 2019, juste avant le choc du confinement.
Mais à peine constatée, la reprise n’est déjà plus d’actualité. Le 30 octobre, jour où l’Insee a dévoilé cet impressionnant PIB trimestriel, Bruno Le Maire a abaissé à -11% sa prévision pour 2020, au lieu de -10% précédemment.
Ce même jour, la France, confrontée à une nette accélération des cas de contamination, basculait dans un nouveau confinement qui paraissait impensable il y a encore peu.
15 milliards mobilisés par moisAussitôt, le ministre de l’Économie a dégainé une série d’aides pour les entreprises, dans la lignée de celles du printemps dernier.
La principale mesure est une réactivation du fonds de solidarité, avec une indemnisation pouvant aller jusqu’à 10.000 euros par mois pour les entreprises de moins de 50 salariés qui se trouvent fermées administrativement (commerces jugés non essentiels) ou simplement touchées (hôtels, évènementiel…).
Sont aussi prévus de nouvelles exonérations de cotisations sociales, une prise en charge de
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