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EXCLUSIF. Carmignac, l'impossible licenciement
information fournie par Le Point 12/03/2019 à 07:05

Place Vendôme, septembre 2017. On tracte non pas pour inciter à un achat dans une des bijouteries attenantes, mais pour soutenir la CGT. « Votez CGT », est-il suggéré sur les flyers, car c'est l'heure des élections professionnelles chez le gérant d'actifs Carmignac, l'un des plus importants d'Europe avec 42 milliards d'encours, dont le siège est établi au numéro 24 de cette place mythique. Le succès n'est pas au rendez-vous. Seule une poignée de salariés sur les quelque 180 que comptent les bureaux parisiens de Carmignac s'arrêtent pour échanger avec leurs collègues représentants du syndicat. Et, quelques jours plus tard, aux élections, la liste CGT fait pschitt, écrasée par un syndicat maison ? qui n'existe qu'au sein de Carmignac.Face à ce résultat, un candidat de la CGT écrit à sa fédération pour exprimer son « désarroi ». L'auteur du courrier insiste sur le « climat hostile » envers la CGT. Habituelle rhétorique victimaire des syndicats ou vérité ? L'auteur du courrier ne travaille plus chez Carmignac. En revanche, un de ses colistiers-camarades ? Régis * ? est, lui, toujours dans les murs, mais enlisé dans une montagne de procédures : 37. Oui, oui, 37 procédures dont il est la cible ou l'instigateur. Quelle histoire ! Bien curieuse. Dans ce secteur de la finance, les joutes syndicales sont inhabituelles et les licenciements se négocient généralement en toute discrétion. Mais, là, place Vendôme, c'est...

2 commentaires

  • 12 mars 07:56

    Nos impôts payent la justice de cette entreprise.Comment faire confiance à une entreprise de gestion qui dilapide son temps et l argent de ses actionnaires comme de ses clients pour 1 seul homme ?


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