Place Vendôme, septembre 2017. On tracte non pas pour inciter à un achat dans une des bijouteries attenantes, mais pour soutenir la CGT. « Votez CGT », est-il suggéré sur les flyers, car c'est l'heure des élections professionnelles chez le gérant d'actifs Carmignac, l'un des plus importants d'Europe avec 42 milliards d'encours, dont le siège est établi au numéro 24 de cette place mythique. Le succès n'est pas au rendez-vous. Seule une poignée de salariés sur les quelque 180 que comptent les bureaux parisiens de Carmignac s'arrêtent pour échanger avec leurs collègues représentants du syndicat. Et, quelques jours plus tard, aux élections, la liste CGT fait pschitt, écrasée par un syndicat maison ? qui n'existe qu'au sein de Carmignac.Face à ce résultat, un candidat de la CGT écrit à sa fédération pour exprimer son « désarroi ». L'auteur du courrier insiste sur le « climat hostile » envers la CGT. Habituelle rhétorique victimaire des syndicats ou vérité ? L'auteur du courrier ne travaille plus chez Carmignac. En revanche, un de ses colistiers-camarades ? Régis * ? est, lui, toujours dans les murs, mais enlisé dans une montagne de procédures : 37. Oui, oui, 37 procédures dont il est la cible ou l'instigateur. Quelle histoire ! Bien curieuse. Dans ce secteur de la finance, les joutes syndicales sont inhabituelles et les licenciements se négocient généralement en toute discrétion. Mais, là, place Vendôme, c'est...
EXCLUSIF. Carmignac, l'impossible licenciement
information fournie par Le Point 12/03/2019 à 07:05

A lire aussi
-
Quatre grandes figures de l’opposition congolaise, longtemps divisées, s’expriment d’une seule voix. Dans une déclaration commune, Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Delly Sesanga et Joseph Kabila dénoncent la mauvaise gouvernance et la dérive autoritaire du régime ... Lire la suite
-
Les sympathisants du candidat d'extrême droite George Simion, représentant de l'Alliance pour l'unité des Roumains (AUR), se sont rassemblés devant le QG de campagne du candidat à Bucarest après l'annonce des premiers sondages de sortie des urnes le donnant loin ... Lire la suite
-
Le candidat a changé mais l'extrême droite reste en tête: cinq mois après l'annulation choc du premier tour de la présidentielle, la Roumanie a confirmé dans un nouveau vote dimanche son virage nationaliste. George Simion, fan de Donald Trump qui se rêve en "président ... Lire la suite
-
Au menu : les violences du 1er mai contre des élus socialistes, les premières crispations au sein du Rassemblement national, et l’interview de François Bayrou au Journal du dimanche, il évoque entre autres son souhait de soumettre les finances de l’Etat à référendum. ... Lire la suite
2 commentaires
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire.
Vous êtes déjà membre ? Connectez-vous
Pas encore membre ? Devenez membre gratuitement
Signaler le commentaire
Fermer