C'est morbide, mais truffé de technologies. Si bien que l'invention de l'Australien Philip Nitschke a eu sa place au Salon du funéraire qui s'est tenu le week-end dernier à Amsterdam. Créée à partir d'une impression en 3D, cette capsule de bois, baptisée « sarco », sert... à se suicider. La personne qui se glisse dans cette espèce de cercueil est munie d'un casque de réalité virtuelle qui lui diffuse ? ou pas ? des images de son choix, censées mimer les sensations lors du passage vers l'au-delà. À Amsterdam, la Lune et la mer sont à disposition des testeurs.
Ensuite, l'occupant appuie sur un bouton qui déclenche la libération d'une cartouche d'azote, molécule connue pour faire perdre conscience après quelques minutes. Le manque d'oxygène provoque enfin une mort « sans souffrance », selon les mots de l'inventeur, également médecin, qui se surnomme l'« Elon Musk du suicide assisté ». Aucune démonstration n'a été faite sur le salon, rassurez-vous !
La capsule a été fabriquée dans l'État de Victoria, en Australie, où l'euthanasie est légalisée depuis novembre dernier. Même chose aux Pays-Bas. Alors si certains cobayes du salon apprécient et qualifient l'expérience de « calme » et « d'étrange », d'autres ne comprennent pas la démarche du militant pour l'euthanasie. « Je trouve ça bête et stupide. Un vrai...
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