
Lael Brainard, gouverneur de la Réserve Fédérale, estime qu'«il est primordial de faire ralentir l'inflation». (© FED)
La croissance est encore vigoureuse, mais des nuages commencent à s’amonceler.
Sur les marchés financiers, il est des situations que les investisseurs aimeraient ne pas avoir à observer. L’inversion de la courbe des taux d’intérêt est assurément de celles-là. Car, lorsqu’elle se manifeste, elle laisse généralement présager une récession, synonyme de contraction prochaine des bénéfices et de retournement boursier.
Au début du mois d’avril, le rendement des emprunts d’État américains à 3 ans s’élevait ainsi à 2,7%, alors que celui du «10 ans» s’établissait à 2,5%. Une anomalie de marché qui a eu le même effet que la gifle de Will Smith à Chris Rock lors de la 94e cérémonie des Oscars ! En effet, plus la période d’investissement est longue, plus le risque est important et plus le taux d’intérêt servi aux porteurs d’obligations doit être élevé en conséquence.
Un signal précurseurLorsque cette courbe s’inverse, comme actuellement, le marché anticipe un relèvement rapide des taux directeurs de la Réserve fédérale, la banque centrale des États-Unis, en réponse à l’envolée des prix, à un rythme inconnu depuis 40 ans (près de 8% sur un an). Parallèlement, cette remontée des taux alimentée par l’inflation suscite des craintes sur l’activité à long terme, qui s’extériorisent donc par le tassement des taux longs.
Selon Mitsubishi UFJ Securities, la courbe des taux s’est ainsi inversée 422 jours avant la récession de 2001, 571
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