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Eric Coquerel réélu à la tête de la Commission des Finances
information fournie par Reuters 20/07/2024 à 14:59

Première session de l'Assemblée nationale française nouvellement élue, à Paris

Première session de l'Assemblée nationale française nouvellement élue, à Paris

PARIS (Reuters) -Le député La France Insoumise Eric Coquerel a été réélu samedi à la tête de la Commission des Finances, la plus stratégique des huit commissions de l'Assemblée nationale nouvellement installée, a-t-on appris de sources parlementaires.

Le poste de président de la Commission des Finances est traditionnellement réservé à un membre du premier groupe d'opposition, mais l'absence de majorité claire au Palais-Bourbon a compliqué les choses.

La députée de La Droite républicaine Véronique Louwagie était aussi candidate, de même que l'élu du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy.

"Je ne serai animé d'aucun esprit de revanche. J'ai animé cette commission dans une totale impartialité en terme d'organisation et je continuerai à faire de même pour tous les groupes", a déclaré Eric Coquerel, qui a présidé cette commission pendant deux ans.

Le député de Seine-Saint-Denis a dit son intention de défendre le programme récemment proposé par le Nouveau Front populaire pour les élections législatives.

Outre son rôle dans les débats liés aux questions budgétaires, le président de la Commission des Finances de l'Assemblée a accès à des informations relevant du secret fiscal et peut demander à consulter des dossiers sensibles.

Le Nouveau Front populaire a obtenu la présidence de deux commissions, contre six pour le camp présidentiel.

Le député Ensemble pour la République Florent Boudié a hérité de la présidence de la Commission des Lois et Jean-Noël Barrot (Les Démocrates) de celle des Affaires étrangères.

L'élection du Bureau de l'Assemblée nationale a vu vendredi le Nouveau Front Populaire, coalition de gauche ayant le plus grand nombre de députés au Palais-Bourbon, remporter 12 postes sur 21 (vice-présidents, questeurs et secrétaires).

Le Rassemblement national, qui compte 143 députés avec ses alliés, n'a obtenu aucune présidence de commission et est absent du Bureau de l'Assemblée nationale.

Le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen considère ces évictions comme un déni de démocratie.

(Reportage Elizabeth Pineau)

27 commentaires

  • 21 juillet 13:10

    Ces faits montrent que nous n'avons jamais été dans une démocratie au sens politique du terme. Où est la souveraineté du peuple quand des organes politiques s'arrangent pour exclure 35% des électeurs ? Il y a une énorme confusion, entretenue volontairement par la gauche, entre liberté individuelle et démocratie politique. Ce qui s'est passé ces dernières semaines en France mais aussi en UE devraient, je l'espère, ouvrir les yeux à beaucoup sur cette réalité.


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