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Énergie : Laurent Berger demande le retour du "chômage partiel pris en charge à 100 %" pour les entreprises affectées par la crise
information fournie par Boursorama avec Media Services 02/09/2022 à 11:08

Le secrétaire général de la CFDT rappelle que plusieurs industriels, comme le groupe verrier Arc, ont dû placer une partie de leurs salariés en chômage partiel, en raison de la hausse des prix des matières premières et de l'énergie.

Laurent Berger à Lyon, le 13 juin 2022. ( AFP / JEFF PACHOUD )

Laurent Berger à Lyon, le 13 juin 2022. ( AFP / JEFF PACHOUD )

Invité sur franceinfo , vendredi 2 septembre, Laurent Berger a appelé en pleine crise de l'énergie, à "réactiver les dispositifs d'accompagnement des travailleurs , notamment en termes de chômage partiel et de chômage partiel pris en charge à 100 %, parce qu'ils ne sont responsables en rien de la situation". Le secrétaire général de la CFDT a expliqué que le groupe verrier Arc, en difficulté, a placé une partie de ses salariés en chômage partiel en raison de la hausse des prix des matières premières et de l'énergie.

De son côté, la célèbre verrerie Duralex a annoncé qu'à compter de novembre, elle allait mettre son four en veille durant au moins quatre mois et placer l'ensemble de ses salariés en chômage partiel. "Au moment de la crise du Covid, les partenaires sociaux ont proposé et obtenu qu'il y ait l'allocation partielle longue durée", a rappelé le leader syndical. Autrement dit, " le chômage pour situation exceptionnelle est pris en charge à 100 % par les employeurs . Je crois qu'il faut remettre ce dispositif-là en place", a-t-il insisté.

Des entreprises qui pourraient rallentir leur production

"Il y a des entreprises où on commence à entendre des équipes qui nous disent : ' La production peut être ralentie, perturbée, pour des questions d'énergie ", a assuré Laurent Berger. Cela dit, "il n'y a pas beaucoup d'entreprises aujourd'hui qui sont allées aussi loin" qu'Arc et Duralex.

Graphique expliquant les différentes méthodes pour stocker du gaz ( AFP /  )

Graphique expliquant les différentes méthodes pour stocker du gaz ( AFP / )

"Il faudra qu'on n'oublie pas les travailleurs, et y compris ceux de la sous-traitance qui pourraient être concernés par ce type de décision", a-t-il averti. Chez Duralex, par exemple, "il y a potentiellement des agents de sécurité à l'entrée du site, il y a potentiellement des personnes qui font le nettoyage du site. Ces salariés-là devront être accompagnés parce que leur activité peut s'arrêter pour des questions d'accès à l'énergie", a-t-il souligné.

12 commentaires

  • 02 septembre 15:35

    Laurent, je vous accompagne dans votre démarche, j'entends bien votre souci permanent, mais si la crise de l'énergie devient pérenne car c'est ce qui nous attend je pense, qu'est-ce que vous proposez? Car pour le moment ce n'est que le court terme......


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