Le tarif réglementé, dont bénéfice la majorité des foyers, est revu deux fois par an, le 1er février et le 1er août.

Bruno Le Maire, le 4 septembre 2023, à Châlons en Champagne ( AFP / FRANCOIS NASCIMBENI )
Interrogé une nouvelle fois sur les propositions de la Commission de régulation de l'énergie (CRE), Bruno Le Maire a répété qu'une hausse des tarifs de l'électricité de 10 à 20% était "hors de question", promettant le maintien d'une "protection" des prix en 2024.
"Nous continuons à protéger"
L'augmentation "est une possibilité", mais "il est hors de question d'avoir une augmentation de 10 à 20%" au 1er février prochain et sur l'ensemble de l'année 2024, a lancé le ministre de l'Economie et des finances sur le plateau des Quatre Vérités de France 2 , lundi 18 septembre.
"On va pas remettre un bouclier tarifaire, il existe!. Nous continuons à protéger", a ajouté le ministre. "Quoiqu'il arrive, nous maintiendrons une protection sur l'électricité en 2024", a t-il abondé, rappelant comme son homologue de la Transition énergétique Agnès Pannier-Runacher que l'Etat prenait actuellement encore en charge "37% de la facture d'électricité des Français", malgré la réduction progressive du bouclier énergétique.
"On produit de l'électricité en France, nucléaire, renouvelable, on doit avoir notre électricité à notre coût de production" , a encore ajouté Bruno Le Maire.
Au 1er février 2023, la CRE, avait calculé une hausse du niveau moyen des tarifs réglementés de l'électricité de 99,22%, mais le gouvernement avait décidé de la limiter à 15%. Le gouvernement avait décidé au 1er août d'une nouvelle augmentation de 10% des tarifs réglementés de l'électricité, actant ainsi la sortie progressive du bouclier tarifaire pour alléger la charge de ces dépenses sur les finances publiques.
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