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Élections européennes : la percée de l'extrême-droite est une "très mauvaise nouvelle", selon la CFDT, la CGT est en "colère"
information fournie par Boursorama avec Media Services 10/06/2024 à 17:12

La CFDT promet de tout faire pour empêcher l'extrême-droite d'accéder au pouvoir, tandis que la CGT appelle à la formation d'un front populaire.

Sophie Binet à Cordemais, le 17 avril 2024. ( AFP / SEBASTIEN SALOM-GOMIS )

Sophie Binet à Cordemais, le 17 avril 2024. ( AFP / SEBASTIEN SALOM-GOMIS )

Le "score historique" enregistré par l'extrême-droite dimanche lors des élections européennes est une "très mauvaise nouvelle pour les travailleurs", a estimé lundi 10 juin la CFDT, tandis que la CGT a fait part de son "énorme colère".

Les numéros un des syndicats doivent se retrouver lundi en début de soirée au siège de la CGT, une réunion programmée avant les résultats des européennes, et pourraient prendre la parole à l'issue.

"Nous avons besoin de plus d'Europe. De plus d’Europe sociale, de plus d'Europe écologique, de plus d'Europe démocratique. Le projet de l'extrême droite propose à l'inverse une Europe repliée sur elle-même et mortifère" , selon la CFDT, premier syndicat français.

"En annonçant de façon totalement précipitée et dangereuse l a dissolution de l'Assemblée nationale , le président de la République (Emmanuel Macron) transforme ce scrutin en rendez-vous hexagonal. La CFDT le déplore. Comme elle l'a toujours fait, elle mobilisera toutes ses forces pour que l’extrême droite n'accède pas au pouvoir", poursuit le syndicat dans un communiqué.

"Front populaire"

"C'est avec une énorme colère que la CGT accueille ces résultats alors qu'elle alerte, en vain, depuis des années" , a indiqué de son côté la centrale de Montreuil, appelant à un "front populaire" face à l'extrême droite.

"L'extrême droite atteint un niveau record. Emmanuel Macron en porte la première responsabilité et joue avec le feu en organisant des élections en moins de trois semaines", avait affirmé dès dimanche soir la numéro un de la CGT, Sophie Binet, dans un message posté sur X (ex-Twitter). Selon elle, "pour éviter la catastrophe il faut d'urgence des perspectives rassembleuses pour le monde du travail".

Le président de la CFTC, Cyril Chabanier, a déclaré à l' AFP que le syndicat chrétien "ne fait pas de politique" et qu'il "ne commente jamais les résultats". Mais, a-t-il ajouté, "la seule chose est que nous sommes une organisation réformiste, humaniste et modérée, ça veut tout dire !".

25 commentaires

  • 11 juin 00:25

    Les syndicats ne peuvent pas remettre en question cette élection avec du bruit et en faisant encore plus d’obstruction partout en France par leurs alliances politiques minoritaires. Il faut qu’Ils se réforment, ou les français vont les réformer, car ces institutions moyenâgeuses sont baignées par le trotskisme dont personne ne veut.


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